Nudozurdo, critique de son album Clavidencia (2024)

Nudozurdo, critique de son album Clavidencia (2024)

2024-01-12 10:01:46

Plus de cinq ans après avoir annoncé leur séparation, Nudiste Ils sont revenus à la vie. D’abord avec un concert impressionnant à la Sala El Sol de Madrid en novembre dernier, dans un coup d’autorité qu’ils confirment désormais avec la sortie de leur nouvel (et splendide) album studio. Le groupe dirigé par Leo Mateos se matérialise par la présence palpable (et le principe de garder intacte l’essence du projet) de Jorge Fuertes à la batterie, Ojo à la basse et Juanma López Cruz à la deuxième guitare. Ensemble, ils affichent une personnalité incorruptible qui, justement, a fait de Nudozurdo l’un des groupes incontournables (car personnels et dévastateurs) de la scène nationale.

Malgré le respect du gène artistique dominant du combo, “Voyance” présente des nuances palpables par rapport au catalogue précédent du groupe madrilène, autour duquel (dans des paramètres logiques pour le groupe en question) pourrait se trouver l’album le plus proche de la pop, accessible et plein de refrains signés à ce jour par le désormais quatuor. Dans une prémisse non négociable, les dix chansons incluses dans la référence parient une fois de plus sur ce habituel mélange pointu de post-punk et d’indie-rock, comme point de départ pour élargir le chemin de cette nouvelle conquête, montrant une gamme d’outils plus large (et un peu moins hermétique) que les occasions précédentes.

L’obscurité latente (et innée) dans Nudiste A cette occasion, il trouve un contrepoint dans le travail de mixeur de Paul Corkett (qui a travaillé avec Nick Cave, Björk et Placebo), offrant des horizons inédits et les chansons elles-mêmes bénéficiant de ce contraste, en pratique, si flatteur. Les paroles ouvertes de Mateos sont mises à la disposition de mélodies qui débordent d’une plus grande présence que jamais dans des chansons aussi verticales que « SSolitude / Clairvoyance », « Elvira / Combate Sanctuary », « Bisons albinos », « Crevillente / L’Industrie du Rêve » ou encore « La Sorcière ». A leurs côtés, la branche shoegaze du mystérieux « Ce que cachent Las Arizónicas » oui “L’Île du Diable.”

Rien de tout cela ne fonctionnerait, de toute façon, sans la force intrinsèque et torrentielle de compositions qui pourraient souvent être classées parmi les meilleures du recueil de chansons du groupe. Dans lequel il représente son retour inspiré sous la protection d’un studio, Nudiste Ils font écho aux classiques tout en proposant certaines tonalités nouvelles, en plus d’être incontestablement incontestables. Le tout basé sur un titre comme “Voyance”à placer parmi les meilleurs de sa discographie et capable de se pencher sans détour sur des jalons incassables tels que “Synthétique” (Éternel, 08) o « Tare moteur femelle » (Vitrine, 11). J’aimerais que toutes les secondes parties soient toujours aussi convaincantes et belles que c’est le cas avec le retour actuel de Nudiste.



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