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N’y allez pas, Jordan Crane Comic Review (2024)

N’y allez pas, Jordan Crane Comic Review (2024)

2024-01-07 12:00:57

C’est une situation qui nous est peut-être familière à tous. Un couple jeune, mais dans lequel des fissures et des difficultés sont perçues. Connie et Will reviennent boudeurs d’un road trip. Il y a eu, pour une raison mineure, une âpre dispute entre les deux. Mais lorsqu’ils rentrent chez eux, lorsqu’ils retrouvent leur environnement commun (et leur chat), ils font la paix. Pour le sceller définitivement ou provisoirement, ils envisagent de regarder un film ensemble. Connie sort acheter quelques collations, tandis que Will s’occupe de quelques tâches ménagères : balayer, faire la vaisselle, etc. Lorsqu’il a fini, il commence à lire un livre qu’il n’a qu’à moitié terminé (c’est une ressource de contrepoint narratif qui rappelle puissamment le roman “Trois nuits” d’Austin Wright, superbement adapté par Tom Ford dans son film de 2016 “Animaux nocturnes”). L’histoire met en vedette un autre couple, Daniel et Claire, qui, pour échapper au souvenir d’une récente tragédie domestique, décident de faire une croisière… ce qui sera, sans aucun doute, la pire décision de leur vie. La lecture affecte Will, elle le dérange, comme une sorte de miroir déformant de sa vie. Cela libère ce que nous pourrions définir comme “l’enfer de l’imagination.”

Les minutes passent lentement, comme toujours lorsque nous sommes nerveux. Il vient de recevoir deux nouvelles assez horribles : le chien de sa mère est décédé, ainsi qu’un cousin atteint de leucémie. Rappelez-vous le vieil adage : il n’y a jamais deux malheurs sans un troisième. Son esprit est rempli de séquences horribles dans lesquelles Connie ne revient jamais après avoir été agressée par un sans-abri ou frappée par un conducteur ivre. En fait, il se voit complètement défait, submergé par le regret de l’avoir perdue pour toujours. L’anxiété le dévore : Connie ne met-elle pas trop de temps à revenir ? Cependant, il n’y a pas de quoi s’inquiéter, car entre ce qui se passe dans la tête et ce qui se passe dans la réalité, il y a toujours une grande distance, n’est-ce pas ?

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Ce roman graphique de l’Américain Grue de Jordanie Il a des vertus considérables : un dessin caricatural, mais clair et précis ; des dialogues simples et crédibles ; et, surtout, un récit tendu dans lequel une circonstance des plus banales et courantes devient progressivement pénible et paranoïaque. La seule chose que l’on puisse peut-être reprocher est que le vert monochromatique qui envahit toute la bande dessinée, bien que justifié par la merveilleuse scène de rêve finale, peut devenir un peu lourd après quelques dizaines de pages et peut-être aurait-il été une bonne idée de conserver le blanc. et noir avec lequel il a été initialement publié en plusieurs versements. Mais c’est un reproche mineur à un excellent ouvrage.



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