2024-05-29 08:36:38
Als der erlösende Kontakt kommt, ist die Freude groß im Kontrollzentrum der Europäischen Raumfahrtbehörde Esa in Darmstadt. Um 1.14 Uhr (MESZ) am Mittwochmorgen sendet der Erdbeobachtungssatellit „Earthcare“ über Südafrika die ersten Signale und nimmt die Kommunikation auf, knapp eine Stunde nach dem erfolgreichen Start im kalifornischen Vandenberg. Die Esa hat eine neue Mission, Anspannung in den Gesichtern im Kontrollzentrum weicht der Erleichterung und Freude.
„Wir sind super glücklich, dass so weit alles geklappt hat“, sagt Missionsleiter Björn Frommknecht im Anschluss an den Erfolg. Die Erleichterung sei groß. „Es ist eine fantastische Nacht“, sagt auch der Missionswissenschaftler Thorsten Fehr. Die Rakete habe den Satelliten genau da hingebracht, wo er hin sollte. „Wenn das so perfekt weitergeht, ist das ein Traum.“
Bessere Klimamodelle und Wettervorhersagen
Um 0.20 Uhr (MESZ) wurde die Trägerrakete gezündet, wie Bilder einer Live-Übertragung im Esa-Kontrollzentrum zeigten. Anschließend hob der Orbiter an Bord einer Falcon-9-Rakete des US-Raumfahrtkonzerns SpaceX ab.
Situé sur une orbite à environ 400 kilomètres d’altitude, le satellite est destiné à étudier l’interaction des nuages, des aérosols et du rayonnement solaire dans l’atmosphère à l’échelle mondiale, permettant ainsi de meilleurs modèles climatiques et prévisions météorologiques. Selon les experts de l’ESA, ce sera la première fois qu’un modèle 3D de l’atmosphère pourra être créé sur l’ensemble du profil en hauteur.
Aide avec les contrôles du Japon
Lorsque ses panneaux solaires sont dépliés, l’orbiteur mesure environ 17 mètres de long, 2,5 mètres de large et 3,5 mètres de haut, selon le Centre aérospatial allemand (DLR). Les instruments à bord envoient des impulsions lumineuses et analysent les signaux réfléchis. L’agence spatiale japonaise Jaxa a fourni un radar qui peut être utilisé pour examiner le fonctionnement interne des nuages. Il existe également un instrument qui prend des images haute résolution dans le spectre de la lumière visible et infrarouge. Le quatrième instrument mesure le rayonnement solaire réfléchi et le rayonnement thermique émis par la Terre.
Les experts voient la mission comme une nouvelle dimension dans l’observation de la Terre. Selon les scientifiques, les connaissances sur l’atmosphère terrestre et son interaction avec les aérosols et les nuages sont fragmentaires. Ces lacunes devraient désormais être comblées.
Fehr, scientifique de la mission Esa, estime le coût total du projet « Earthcare » (Earth Cloud Aerosol et Radiation Explorer) à 800 millions d’euros pour la partie européenne. Par ailleurs, l’agence spatiale japonaise Jaxa fournirait environ 52 millions d’euros pour l’un des instruments. Les Japonais ont également donné à l’orbiteur le surnom de « dragon blanc » en raison de sa forme et de sa couleur. Selon la légende, les dragons blancs pouvaient voler particulièrement vite.
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