Ogres et aubergistes — Tels que nous étions, tels qu’ils sont

Ogres et aubergistes — Tels que nous étions, tels qu’ils sont

2023-12-16 19:42:00

ORQUES ET HÔTES

Comment nous étions, comment je suis

BYOBLU-MONDOCANE, diffusé le dimanche à 21h30 (canal 262), pour les jours et horaires de rediffusion consulter la grille Byoblu

Le titre et les images de ce texte, qui met en lumière l’épisode de Mondocane de dimanche, semblent et sont en violent contraste. Une trattoria sereine et conviviale du Trastevere, l’aberration d’une centaine d’hommes à Gaza, raflés, ligotés, déshabillés et exhibés au monde par leurs monstrueux bourreaux. Quoi et qui nous étions, nous. Qui et quoi ils sont. Les souvenirs de civilisation et les temps présents de barbarie se croisent. Où le terme de barbarie est inadéquat si l’on compare les barbares historiques et les Israéliens actuels.

L’horrible iniquité de la rafle de civils masculins de deux écoles de l’ONU (cible favorite des gangs sionistes), considérées à tort comme des zones protégées par le droit international, est le signe d’un sadisme sans fin, mais aussi de faiblesse et de défaite. Des hommes palestiniens capturés, déshabillés, tous civils, aucun combattant, attachés derrière le dos, entassés dans des camions et obligés de s’agenouiller ou de s’accroupir le long des rues pour être filmés et exposés comme trophées. Muets, ils chantent la défaite définitive d’Israël sur le plan qui compte. Celle de la vantardise de la démocratie, de la société civile, de la victime ontologique, de l’humanité. En essayant de déshumaniser, ils se déshumanisèrent eux-mêmes : des orcs nés des stages de leurs bourreaux.

Beaucoup ont interprété à juste titre cette méchanceté comme un abus extrême de la dignité humaine. C’est aussi autre chose, et pire encore : c’est la tentative de patriarches machistes frustrés, qui se savent voués à l’impuissance historique, de castrer, en la ridiculisant, la virilité redoutée des hommes palestiniens. Une société en crise reproductive terrorisée par une société bien plus prolifique, sans culpabilité à expier et donc connectée à la vie. Israël reste démographiquement viable grâce à l’immigration. Les Palestiniens, qui comptent désormais plus de 13 millions de personnes (y compris les exilés bénéficiant du droit et du désir de rentrer), constituent une nette majorité. Et les chiffres sont connus historiquement déterminant.

Il ne reste donc plus qu’à les tuer, éventuellement dès la naissance, éventuellement lorsqu’ils sont enfants. Peut-être des femmes, des générateurs. Une frénésie qui pousse les Israéliens à se suicider. Trois prisonniers, appelés otages, ont été emmenés vendredi à Tsahal. Tué par un appareil militaire maladroit, vaincu à plusieurs reprises sur le terrain, doué pour les bombardements avec des bombes « stupides » aveugles, conçues pour tuer en masse, mais efficace contre les enfants lanceurs de pierres. Une répétition de ce « tir ami » qui, entre la doctrine « Hannibal » et chaos organisationnel total, a causé le 7 octobre des centaines de morts israéliennes à la suite de la prise d’otages du Hamas visant à obtenir la libération des 5 000 otages palestiniens dans les prisons israéliennes par patriotisme.

Ce qui précède dans le chapitre « Dies Irae ». À Mondocane même, on se détend, pour ainsi dire, en déroulant le fil de la mémoire, entre la civilisation de la trattoria et les incivilités toxiques de la table sauvage et de la nourriture tranchée, fast food, slow food, street food, cuisine ethnique et cinq -homme chefs stars. Dépravation à la fois gastronomique et urbaine qui a privatisé nos rues médiévales, Renaissance, baroques, romantiques, rationalistes. Ecologie du être ensemble pour cultiver des paroles, des pensées, des résolutions, des liens, contre le bruit et la pollution des déchets et qui s’est vu s’est vu.

Pendant ce temps, pour n’avoir pas gagné une bataille et avoir perdu des bataillons de soldats et des dizaines de chars (tous réduits au silence par les médias infectés), les psychopathes de Tel-Aviv tentent de noyer la Palestine en injectant de l’eau de mer dans les tunnels de la résistance et les aquifères de la Palestine. survie. Ils ne réalisent pas que la résistance est là, elle est partout, elle devient un monde, elle flotte sur la conscience de ce qu’est cette aberration étatique. Le Hamas n’est évidemment pas du terrorisme, mais le Hamas n’est pas seulement une guérilla, un des éléments spatio-temporels de la guerre entre riches et prolétaires, entre élites orques et peuple prolétaire, peuples prolétaires. Le Hamas est l’humanité car il se leurre en pensant qu’il peut nous l’enlever.



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