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«Oliver Stone est devenu un directeur de propagande pour les dictateurs»- Corriere.it

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«Oliver Stone est devenu un directeur de propagande pour les dictateurs»- Corriere.it

2024-03-06 13:56:54

De Équipe éditoriale du divertissement

Un reportage de l’hebdomadaire allemand révèle comment le réalisateur oscarisé a “vendu” sa réputation en proposant des films “hagiographiques” aux dictateurs

En tant que chanteur de “La mauvaise conscience de l’Amérique”avec des films comme « Natural Born Killers » et « Born on July » à l’anti-américanisme le plus exaspéré après le 11 septembre avec l’attaque des Twin Towers en septembre définie comme « une rébellion contre la mondialisation et l’American Way of Life ». Olivier Pierreréalisateur et scénariste oscarisé, réussit alors à marquer un tournant surprenant dans sa carrière artistique, embarrassant Hollywood (et pas seulement) avec son déclarations d’amour par et dictateurs communistes, de Chávez à Fidel Castro. Pour la mini-série «Les Interviews de Vladimir Poutine», née de plusieurs entretiens avec le président russe Vladimir Poutine
Stone s’était rendu à Moscou à plusieurs reprises entre juillet 2015 et février 2017.

Or, selon ce que rapporte l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, Stone aurait apporté son admiration pour “l’homme fort” à un niveau encore plus élevé. Le documentariste ukrainien Igor Lopatonok, 56 ans, avec qui le réalisateur new-yorkais collabore depuis quelques temps, lui aurait proposé de divers autocrates pour en transformer pseudo-documentaires signé Stone, naturellement derrière compensation millionnaire. Parmi les noms des protagonistes du “Documentaire Oliver Stone” figure le dirigeant biélorusse Alexandre Loukachenko, également connu comme le « dernier dictateur d’Europe » ; l’actuel président de la Turquie Recep Tayyip Erdoğan; e Ilham Aliyevqui a remporté le mois dernier son cinquième mandat consécutif à la présidence de l’Azerbaïdjan.

Parmi ces films hagiographiques déguisé en documentaire un aurait déjà été produit. Dans «Qazaq : Histoire de l’Homme d’Or»l’ancien président du Kazakhstan Noursoultan Nazarbaïev raconte à Oliver Stone le «grand voyage de la nation kazakhe vers la souveraineté depuis l’époque des Scythes jusqu’au monde multipolaire actuel». C’est dommage que les questions posées à Nazarbaïev dans le film (qu’il aurait reçu au moins 5 millions de dollars de financement par une organisation caritative dirigée par nul autre que Nazarbaïev lui-même) avaient déjà été envoyés à l’état-major de l’ancien dictateur pour l’assentiment. Et que seules les questions « approuvées » ont été abordées par l’intervieweur Stone, laissant de côté toutes les questions qu’il pourrait avoir. «turbare» Nazarbaïevdes problèmes économiques du pays aux violations des droits de l’homme.

Lors de la première de “l’opéra” en 2021, Stone s’est vanté, en mentant, d’avoir pu s’adresser à des questions à l’ancien dictateur, oubliant, comme le révèle un courriel entre les partenaires cité par «Der Spiegel», de mentionner le violations des droits humains. Les raisons de la fascination de Stone pour Nazarbaev sont expliquées dans un tweet posté à l’époque par le réalisateur lui-même : « Appelez #Nazarbaev comme vous voulez : dictateur, homme fort, tyran. Vous le trouverez comme un homme modeste expliquant la fin de l’empire soviétique et la transition de son important pays vers une nation indépendante, y compris l’élimination de ses armes nucléaires. »

« Modeste » n’est pas un mot souvent utilisé pour décrire Nazarbayev, 83 ans, qui dirige le Kazakhstan depuis trois decennies. Il a remporté les élections de 2015 avec 97,5 % des voix et a adopté le nom d’« Elbasy », ou père de la nation, et la capitale, l’aéroport, l’université et les routes principales portent son nom. Le film «s’inscrit évidemment dans son continuum culte de la personnalité», a déclaré en juillet 2021 Joanna Lillis, journaliste chevronnée du pays et auteur de « Dark Shadows : Inside the Secret World of Kazakhstan ». Selon Lillis, « Qazaq : Histoire de l’Homme d’Or » « ne peut être décrit que comme la propagandeet s’adresse évidemment à un public étranger pour « redorer » la réputation et l’héritage de Nazarbaïev. »

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6 mars 2024 (modifié le 6 mars 2024 | 11:56)



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