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ONU choquée par les raids israéliens à Gaza

by Nouvelles

Voici une version remaniée de l’article, respectant les consignes fournies :

L’ONU exprime son choc face à la reprise des frappes israéliennes sur Gaza

L’ONU s’est dite profondément choquée par l’intensification des bombardements israéliens sur Gaza.

Le chef des droits de l’homme de l’ONU, Volker Türk, s’est dit « horrifié » par les frappes aériennes et les bombardements israéliens. Il a ajouté que « ce cauchemar doit cesser immédiatement ».

« Cela ne fera qu’ajouter une tragédie à la tragédie », a déploré M. Türk, rappelant qu’il n’y a pas de voie militaire pour sortir de cette crise. « le recours d’Israël à une force militaire supplémentaire ne fera qu’accroître la misère d’une population palestinienne qui souffre déjà de conditions catastrophiques ».

Le ministère de la santé indique qu’au moins 326 personnes ont été tuées dans la vague d’attaques israéliennes à Gaza. Ce bilan provisoire pourrait augmenter car de nombreuses personnes se trouvent encore sous les décombres.

M. Türk appelle à la libération « immédiate et sans condition » des otages israéliens et de « toutes les personnes détenues arbitrairement ». « La guerre doit cesser définitivement. Nous demandons instamment à toutes les parties influentes de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour parvenir à la paix et éviter de nouvelles souffrances aux civils ».

Les agences humanitaires redoutent les conséquences de cette nouvelle escalade. De « très nombreuses structures de santé » de l’enclave palestinienne « sont littéralement débordées » en raison de nouveaux bombardements israéliens.

« La situation se détériore avant même les récents développements.Même si l’arrivée de six semaines d’aide a été très positive, nous n’avons reçu aucune autre aide ni aucun autre médicament depuis le début du mois de mars. La situation est donc très compliquée », a affirmé Tommaso della Longa.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a souligné la pénurie de médicaments dans le territoire palestinien. « Il y a un risque que les travailleurs de la santé ne puissent pas fournir de traitement pour différentes conditions médicales, pas seulement pour les blessures traumatiques », a détaillé un porte-parole de l’OMS, Tarik Jašarević.

Les Palestiniens ont repris leurs déplacements forcés. Des familles palestiniennes s’éloignent de la frontière Est avec Israël.

Ces familles ont recommencé à fuir les raids sur Beit Hanoun,dans le nord de Gaza.

L’armée israélienne a émis un ordre d’évacuation pour l’est de l’enclave. Le porte-parole arabophone de l’armée israélienne a lancé un avertissement aux habitants de la zone frontalière est du territoire.

« Pour votre propre sécurité, vous devez évacuer immédiatement vers les abris connus de l’ouest de la ville de Gaza et dans ceux de Khan Younès », a mis en garde Avichay Adraee.

Cette nouvelle escalade de violences a eu lieu deux mois après la conclusion du cessez-le-feu mettant fin à la guerre à Gaza. En six semaines, le Hamas a libéré une trentaine d’otages en échange de près de 2.000 prisonniers palestiniens.Depuis la fin de la première phase du cessez-le-feu, le Hamas et Israël n’ont pas réussi à s’entendre sur l’application de la deuxième phase visant à libérer la soixantaine d’otages restants et à mettre fin au conflit.

Le cessez-le-feu avait apporté un certain soulagement dans l’enclave et avait permis à des centaines de milliers de Palestiniens déplacés de rentrer chez eux.

La première phase du cessez-le-feu à Gaza a permis l’entrée quotidienne d’un grand volume de fournitures humanitaires et d’un flux régulier de carburant. Selon l’OCHA, elle a considérablement amélioré l’environnement sécuritaire général et l’accès humanitaire à Gaza.

Les agences humanitaires ont acheminé plus de 78.000 tonnes d’aide alimentaire à Gaza, contre environ 23.000 tonnes au cours du mois précédant le cessez-le-feu.

Les humanitaires de l’ONU ont été en mesure de distribuer à plus de deux millions de personnes des colis alimentaires.

L’UNRWA a atteint plus de 1,28 million de personnes avec de la farine de blé. Plus de 860.000 repas chauds par jour ont été distribués dans la bande de Gaza.

Environ 230.000 enfants et 90.000 personnes souffrant de malnutrition aiguë ont reçu des suppléments nutritifs spécialisés. Plus de 19.000 nourrissons et jeunes enfants ont reçu des aliments complémentaires prêts à l’emploi.25 établissements de santé ont reçu des médicaments et des fournitures vitales. Selon l’OCHA, cela a permis de répondre aux besoins d’environ 1,9 million de personnes grâce à des traitements et des interventions chirurgicales.La production d’eau a augmenté de près de 50 %. Les puits d’eau souterraine ont plus que doublé leur production en six semaines.

« Mais la fermeture de tous les points de passage imposée par Israël pour l’entrée des marchandises à partir du 2 mars augmente déjà les besoins et perturbe les services », avertit l’OCHA.

Un rapport du Bureau des droits de l’homme de l’ONU fait état d’une intensification de la colonisation en Cisjordanie. Le document fait état d’une expansion significative des colonies israéliennes en Cisjordanie occupée, y compris à Jérusalem-Est.

au total, 1.779 structures palestiniennes ont été démolies en cisjordanie pour « absence de permis de construire », ce qui a entraîné le déplacement forcé de 4.527 personnes. Le nombre de Palestiniens déplacés de force à la suite de démolitions a augmenté de près de 200 % par rapport à la période précédente.

Des mesures auraient été prises pour mettre en œuvre des plans de construction de plus de 20.000 logements dans des colonies israéliennes nouvelles ou existantes à Jérusalem-Est uniquement. Plus de 200 propriétés palestiniennes ont été démolies à Jérusalem-Est. Plus de 10.000 unités dans les colonies israéliennes existantes du reste de la Cisjordanie sont en cours de construction.

« Le transfert par Israël d’une partie de sa propre population civile dans le territoire qu’il occupe constitue un crime de guerre », a déclaré le Haut-commissaire Volker Türk, exhortant la communauté internationale à lutter contre la colonisation croissante de la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, par Israël.

L’ONU condamne la reprise des frappes israéliennes sur Gaza

L’ONU a exprimé sa profonde consternation face à la reprise des bombardements israéliens sur Gaza, qualifiant la situation de “cauchemar” qui doit cesser immédiatement. Le Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Volker Türk, a dénoncé l’escalade de la violence, soulignant que le recours à la force militaire ne fera qu’aggraver la souffrance de la population palestinienne déjà confrontée à des conditions catastrophiques. Le bilan des victimes s’élève à au moins 326 morts, un chiffre susceptible d’augmenter. M. Türk appelle à la libération immédiate et sans condition de tous les otages et des personnes détenues arbitrairement.

Les agences humanitaires sont extrêmement préoccupées par l’impact de cette nouvelle escalade sur les infrastructures de santé, déjà débordées. La pénurie de médicaments est critique, mettant en péril la capacité des travailleurs de la santé à fournir des soins adéquats.L’OMS a alerté sur le risque que les travailleurs de santé ne puissent plus soigner diverses pathologies, au-delà des blessures traumatiques.

De plus, de nombreuses familles palestiniennes fuient de nouveau les raids, notamment à Beit Hanoun, suite à un ordre d’évacuation émis par l’armée israélienne pour la zone frontalière est de Gaza.

Cette escalade survient deux mois après un cessez-le-feu qui avait permis un afflux d’aide humanitaire considérable (plus de 78 000 tonnes d’aide alimentaire contre 23 000 tonnes le mois précédent) et une amélioration générale de la situation sécuritaire à Gaza. malgré cela, la fermeture des points de passage par Israël depuis le 2 mars entrave l’acheminement de marchandises et perturbe les services essentiels.

Parallèlement, un rapport de l’ONU dénonce l’intensification de la colonisation en Cisjordanie, avec la démolition de 1779 structures palestiniennes et le déplacement de 4527 personnes. M. Türk a qualifié le transfert de population civile israélienne dans les territoires occupés de crime de guerre, appelant la communauté internationale à agir contre cette colonisation croissante.

Tableau récapitulatif de la situation

| Aspect | Description |

|—————————|———————————————————————————-|

| Victimes | au moins 326 morts (bilan provisoire) |

| Santé | Structures de santé débordées, pénurie de médicaments critique |

| Déplacements | Familles palestiniennes fuient les raids, ordre d’évacuation pour l’est de Gaza |

| Aide humanitaire | Amélioration significative après le cessez-le-feu, mais fermeture des passages depuis le 2 mars |

| Colonisation (Cisjordanie) | 1779 structures palestiniennes démolies, 4527 personnes déplacées |

| Appel de l’ONU | Libération immédiate des otages, cessation des hostilités, fin de la colonisation |

FAQ

Q: Quel est le bilan des victimes des bombardements israéliens sur gaza ?

R: Au moins 326 morts, un chiffre susceptible d’augmenter.

Q: Quelles sont les conséquences humanitaires de ces bombardements ?

R: Structures de santé débordées, pénurie de médicaments, déplacements massifs de population.

Q: Quel est le rôle de l’ONU dans cette crise ?

R: Condamnation des bombardements,appel à la libération des otages,demande de cessation des hostilités.

Q: Quelle est la situation en Cisjordanie ?

R: Intensification de la colonisation israélienne, démolitions de bâtiments palestiniens et déplacements forcés.

Q: Quel est le message principal de Volker Türk ?

R: La guerre doit cesser immédiatement; la colonisation est un crime de guerre.

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