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Open Water : Un roman sur l’amour et la condition noire

by Nouvelles
Open Water : Un roman sur l’amour et la condition noire

Caleb Azumah Nelson est un écrivain anglo-ghanéen né en 1993. Dans son premier roman Open Water traduit en français cet automne, il raconte avec une sensibilité rare une histoire d’amour pas comme les autres. En filigrane, le roman aborde des questions sur l’art africain, la musique et sur ce que cela signifie d’être Noir dans la société britannique contemporaine. [Rediffusion]

L’extrait ci-dessus est tiré d’Le large, un premier roman intense, poétique et envoûtant, sous la plume d’un jeune Anglo-Ghanéen de 28 ans. Né de parents ghanéens installés en Angleterre dans les années 1970, Caleb Azuma Nelson a grandi dans le sud-est de Londres où se déroule l’essentiel de l’action de son roman.

Selon la légende familiale, Caleb fut un lecteur vorace depuis l’enfance. À 11 ans, il avait pris d’assaut le bureau du proviseur de son école primaire réclamant la création d’une bibliothèque digne de ce nom pour qu’il puisse lire à satiété sans devoir piquer de l’argent dans le portefeuille peu garni de sa mère infirmière pour s’acheter des livres. On ne sait pas si le proviseur avait répondu favorablement à la demande de l’élève, toujours est-il que sa passion pour la lecture a conduit le jeune Nelson très tôt sur le chemin de l’écriture.

Le jeune homme s’est fait connaître en publiant des essais dans des revues littéraires britanniques, avant de relever le défi d’écrire son premier roman sur ce thème universel qu’est l’amour.

Le largeparu cet automne en traduction française, parle d’amour inconditionnel, de rupture, mais aussi de la condition noire. Il raconte le devenir d’une passion déchirante qui ne résiste pas aux intempéries du monde.

Tout commence lors d’une soirée d’anniversaire, raisonnablement arrosée, quelque part dans le Londres multiculturel contemporain. Un jeune homme noir demande à l’hôte de la soirée de le présenter à la jeune fille assise en bout de table. Il est attiré par sa timidité, « quelque chose qui ressemble à de la gentillesse dans ses traits ouverts ».

Elégante, précise, évocatrice : telle est la prose d’Azumah Nelson dans ce volume bref de quelque 200 pages. Le récit est narré à la deuxième personne, créant à la fois distance et intimité. Jamais nommés, les protagonistes sont noirs tous les deux. Le narrateur est photographe, la femme qu’il courtise est danseuse, et partage sa vie entre Londres et Dublin où elle étudie.

Le roman retrace l’histoire de leur idylle, l’amour qui s’approfondit au fil des mois, tout en demeurant à la fois romantique et platonique. Le largepar Caleb Azumah Nelson. Traduit de l’anglais par Carine Chichereau. Editions Denoël et d’ailleurs. 208 pages, 19 euros.
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