OpenAI, Sam Altman réadmis au conseil d’administration

Trois femmes au nouveau conseil d’administration

En plus de partager les résultats de l’enquête, la société a annoncé qu’elle avait ajouté trois femmes à son conseil d’administration : Sue Desmond-Hellman, ancienne PDG de la Fondation Bill & Melinda Gates ; Nicole Seligman, ancienne avocate générale de Sony ; et Fidji Simo, PDG d’Instacart.

Avec ces mesures, l’entreprise veut démontrer aux investisseurs et aux clients qu’elle s’efforce de surmonter les conflits internes qui ont failli la détruire l’année dernière. Une grande partie du conflit est due à la structure de gouvernance inhabituelle de l’entreprise : fondée en tant qu’organisation à but non lucratif avec pour mission de construire en toute sécurité des systèmes d’intelligence artificielle au profit de l’humanité, elle est aujourd’hui une grande entreprise en croissance rapide, mais toujours contrôlée par un conseil d’administration à but non lucratif. lié à sa mission initiale.

Une enquête publiée jeudi par le New York Times fait la lumière sur les situations qui ont conduit à l’éviction d’Altman. Au premier plan Mira Murati, directrice de la technologie d’OpenAI, qui avait remis en question le style de gestion du PDG, ainsi que le co-fondateur et scientifique en chef d’OpenAI, Ilya Sutskever, qui s’est dit inquiet du “comportement manipulateur” d’Altman.

“Je suis heureux que tout cela soit terminé”, a déclaré Altman aux journalistes.

Le conseil d’administration a déclaré qu’il apporterait des « améliorations » à la structure de gouvernance de l’entreprise, en adoptant de nouvelles lignes directrices en matière de gouvernance d’entreprise, en renforçant les politiques de l’entreprise en matière de conflits d’intérêts et en créant une ligne d’assistance téléphonique de dénonciation.