Opération bikini : comment sortir du piège de la honte corporelle | nourrir de science

Opération bikini : comment sortir du piège de la honte corporelle |  nourrir de science

2023-04-25 11:45:14

La fin de la Semaine Sainte donne le signal de départ à la Opération Bikiniune race sans grand sens, comme celle des Voitures folles de Pierre Nodoyuna, pour devenir plus mince, plus fort, fibreux, plus foncé… ou quoi que dise la société, et pouvoir ainsi mériter ces quinze jours de vacances. C’est une blague du capitalisme que, pour mériter ou profiter des vacances qui nous correspondent en tant que travailleurs, vous devez également répondre à certaines exigences physiques, comme s’il s’agissait d’une extension du programme.

Vous remarquez que l’ombre de Opération Bikini Cela fait longtemps que la télévision est remplie de publicités pour des produits qui promettent de réduire d’au moins deux tailles, dans les vitrines des pharmacies des barres de substituts de repas sont affichées, et dans les magazines et sur les réseaux sociaux ces astuces semblent cacher la cellulite et une foule d’autres conneries, sauf pour la partie sur le fait de vous faire honte de votre corps. Tant de perfection vendue dans des pots d’alchimie parvient à nous faire croire que notre corps ne suffit pas, ni ne vaut la peine d’être exhibé.

La Opération Bikini Elle s’adresse avant tout à nous. Je ne doute pas que la pression esthétique se répande vers les hommes, mais elle s’appelle Opération Bikini, il est donc évident que la cible, c’est nous. Tant de pression nous fait commencer à mal nous entendre avec notre corps. Cette relation meurtrie a probablement commencé dans l’enfance ou l’adolescence, et vous vous rappelez peut-être même quel commentaire sur votre corps vous en a fait douter.

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À partir de là, nous avons commencé une bataille pour nous intégrer. Peu importe comment nous sommes, nous ne serons jamais à l’aise du tout, celui-ci s’en occupe lobby esthétique que les taches de rousseur nous dérangent, ou que nos sourcils ne soient pas aussi larges qu’ils se touchent. De la honte corporelle qu’ils nous font ressentir, ils nous plongent dans une lutte interne avec notre corps et, pendant ce temps, nous arrêtons de faire les choses : nous n’allons pas à la plage, nous nous punissons, nous dépensons des fortunes en maquillage, lasers , régimes, soins esthétiques… mais ce n’est jamais assez. Il n’y a jamais un moment où vous dites “eh bien, hé, c’est ça, je suis ce que cette société voulait”, parce que les canons esthétiques changent à nouveau et vous êtes de nouveau sorti.

Je peux sembler exagéré, mais nous avons un exemple très récent : Kim Kardashian, la reine de la volupté il y a des années, a décidé de revenir aux modèles “taille zéro” des années 90, et pour cela elle n’a pas hésité à utiliser l’Ozempic (à partir de là je vous dirai que j’en reparlerai un autre jour) et tout l’arsenal esthétique qu’il avait à sa disposition. Alors si vous étiez contente de vos courbes et que vous vous sentiez représentée par Kim, eh bien plus maintenant, et tout cela en moins de dix ans. Et maintenant, qu’est-ce que je fais de mes hanches ?

Je suis nutritionniste et peut-être que je vous manque de vous parler des régimes absurdes qui surviennent ces jours-ci et pourquoi ils ne fonctionnent pas, mais je ne vais pas le faire. Je ne veux pas gâcher cette occasion de parler du régime pamplemousse, alors allons-y avec des stratégies pour commencer à accepter notre corps et à le respecter.

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La première chose est de voir que notre corps est notre maison, nous y vivons, et si cette société nous a appris à le détester et à vouloir le changer pour nous intégrer, le plus grand acte de rébellion et d’amour est de l’aimer.

Aimer son corps quand, dès l’enfance ou l’adolescence, on le déteste est compliqué, alors commençons par le respecter et l’accepter tel qu’il est, même si on ne l’aime pas. Ayez du respect pour tout ce qui nous permet de faire, valorisez-le à partir de la fonctionnalité et non de l’esthétique dictée par la société. Peut-être que mes jambes sont plus grosses que les canons ne le disent, mais ils me prennent et m’amènent, je peux courir, voyager, sauter et c’est digne de respect.

De la même manière que nous ne permettrions pas à quelqu’un de venir chez nous et de le détruire ou de l’insulter, cela devrait être la réponse à un système qui vient dans mon corps et me dit qu’il est moche, ou gros, ou maigre, ou flasque… En ce moment Tu quittes ma maison, et fermes quand tu pars.

Nous ne pouvons pas éviter de vivre dans la société dans laquelle nous vivons, mais nous ne pouvons pas être participants à ces comportements, ni victimes de ce système. La première chose est de créer un espace critique, de savoir si ce régime, ce magazine, cette personne, ce influenceur ou cet ami me fait ressentir de la honte corporelle et, si c’est le cas, vous devez arrêter de consommer ce médium ou arrêter les pieds de cet ami.

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Il faut soigner le langage vis-à-vis de notre corps et vis-à-vis de celui des autres. On se parle très mal en plaisantant, mais il est très difficile d’avoir une bonne relation avec un ami qui parle mal et vous insulte ; Il n’est donc pas nécessaire que je vous dise comment votre coexistence peut être dans un corps que vous ne cessez de réprimander, de vouloir changer ou de cacher.

Aimer notre corps peut sembler utopique, mais si nous commençons à en prendre soin, comme des bébés ou des chiots, nous en arrivons à l’aimer. Il faut d’abord l’observer sans jugement, le voir (on ne se voit pas), écouter ses besoins, le toucher, comme quand on connaît quelqu’un intimement, on apprend à connaître son corps, on découvre des parties qu’on aime, d’autres qu’on l’amour, d’autres que nous n’aimons pas, mais le décor nous attire. Et s’il correspondre va de l’avant, on finit par l’aimer.

Cette relation avec nous-mêmes, avec notre corps, est la relation la plus intime et la plus importante que nous allons avoir, puisque nous ne pouvons pas vivre séparés de notre corps. Le chemin de l’acceptation est difficile, il demande beaucoup de patience, de temps et de compassion, mais continuer à détester notre corps n’est plus une option.

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