Récemment, une petite communauté près de North Bay, en Ontario, a décidé de ne pas hisser le drapeau arc-en-ciel sur le terrain de l’hôtel de ville pour le mois de la fierté en juin. Certains membres du conseil municipal ont justifié cette décision en considérant les membres de la communauté LGBT+ comme un «groupe dissident» et marginal.
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Le conseil municipal du canton de East Ferris a voté en opposition à l’hisser du drapeau arc-en-ciel le mois dernier, avec un vote de 3 contre 2. Cette décision a récemment été relayée par les médias ontariens, mettant en lumière cette controverse.
Le conseiller municipal Terry Kelly, s’opposant à l’idée de hisser le drapeau de la fierté, a qualifié la communauté LGBT+ de «groupe dissident» en soulignant que moins de 3 % de la population canadienne s’identifie parmi cette diversité sexuelle.
«Je ne vois pas pourquoi ce drapeau devrait être hissé sur un espace municipal. Il y a de nombreux groupes représentant plus de 3 % de la population. Ils sont tous Canadiens et sont fiers du drapeau canadien ou celui de la province. Ce sont des drapeaux officiels hissés sur des mâts officiels», a déclaré M. Kelly selon le Nugget de North Bay.
En revanche, la mairesse Pauline Rochefort, soutenant l’idée de hisser le drapeau de la fierté, a souligné l’importance de l’inclusion et de la tolérance. «Nous croyons en ces valeurs au cœur de notre communauté. Même s’il y a des opinions divergentes sur le drapeau, je pense que East Ferris est une communauté très accueillante pour tous ses citoyens», a-t-elle affirmé lors d’une entrevue avec CTV News.
Cette situation rappelle celle de Westlock, une ville albertaine de taille similaire à East Ferris, où les habitants ont également voté pour interdire le drapeau arc-en-ciel lors d’un référendum en février dernier.