L’opposition argentine serre les rangs pour interpeller des fonctionnaires à propos de l’affaire Libra.
L’opposition argentine a décidé d’interpeller à la Chambre des députés des fonctionnaires du pouvoir exécutif concernant l’implication du président Javier milei dans la promotion de la cryptomonnaie $Libra.
Malgré les tentatives de l’governance au pouvoir pour freiner l’avancement des procédures, les groupes d’opposition ont uni leurs forces pour convoquer des interrogatoires au gouvernement. Le chef de cabinet,Guillermo Francos,est particulièrement visé.
Lors d’une réunion plénière des commissions des Affaires constitutionnelles, des Finances et de la Justice, les différents groupes d’opposition ont harmonisé une demande de renseignements écrits sur l’affaire, mais des divergences subsistent quant aux fonctionnaires à citer à comparaître.
Certains ont même demandé la présence de karina milei, une figure clé qui aurait servi d’intermédiaire entre son frère et des entrepreneurs en cryptomonnaie.
D’autres personnalités politiques souhaitent également interroger Francos, ainsi que les ministres de l’Économie et de la Justice, le porte-parole présidentiel et le chef de la Commission nationale des valeurs mobilières (CNV).
L’administration au pouvoir a tenté de bloquer cette initiative, mais sans succès. Une réunion privée a eu lieu entre des représentants du gouvernement et des députés de l’opposition.
Une proposition a été faite pour que Francos se présente devant les députés afin de consacrer son rapport de gestion mensuel à l’affaire $Libra.
Les députés de l’opposition ont exprimé leur méfiance et ont critiqué la décision du gouvernement de convoquer une session pour examiner un décret d’urgence relatif à un accord avec le Fonds monétaire international (FMI), ce qui bloquerait la signature des avis sur l’affaire.
Lors des réunions des commissions, des représentants du gouvernement ont affirmé qu’il était impossible de signer un avis car la date limite fixée était le mercredi. Ils ont proposé de reporter une des réunions des commissions à plus tard dans la journée.
Un député de l’opposition a déclaré : « Nous ne savons pas quel sera le scénario de l’Argentine demain à 18 heures », faisant référence à une nouvelle manifestation de retraités.
Un autre député a affirmé que la signature des avis était autorisée,soulignant que la date limite fixée ne constituait pas un obstacle si la commission parvenait à une majorité pour émettre un avis.
Un député a souligné l’importance pour le Congrès d’exiger des explications claires et sérieuses sur une affaire impliquant le pouvoir exécutif et son entourage.Bien qu’il ait précisé que les conditions n’étaient pas réunies pour une procédure de destitution,il a estimé que le Congrès devait obtenir des réponses politiques afin de contrebalancer le pouvoir exécutif sans entraver le pouvoir judiciaire.
Un représentant du parti au pouvoir a dénoncé un « spectacle du kirchnérisme et de ses alliés » qui n’avait rien à voir avec les problèmes des Argentins, ajoutant que « cela les dérange que le président réussisse ».
Un député radical a répondu :
Acá el argumento del oficialismo parece ser que si robás o estafás a un especulador el tema no interesa. ¡No les da vergüenza! ¿esa es la ética pública y la decencia que manejan?
Un autre député a déclaré :
El artículo 71 de la Constitución Nacional está dedicado a la comparecencia de ministros ante el Congreso y se estableció para evitar la pretensión hegemónica de los gobiernos de pensar que los ministros son más que el Congreso. No es así: un ministro es un servidor público y nosotros estamos exigiendo que den explicaciones.
L’opposition se mobilise donc pour obtenir des réponses dans cette affaire.
Selon *NBC News*, le président argentin Javier Milei fait face à des critiques acerbes, y compris des appels à la destitution, après avoir fait la promotion d’une nouvelle cryptomonnaie sur son compte de médias sociaux [1].
*Cryptoast* rapporte que Javier Milei pourrait bientôt être destitué dans l’affaire LIBRA. Selon Bubblemaps, des adresses proches du lancement du memecoin MELANIA seraient liées au LIBRA. KIP Protocol, l’entreprise accusée d’avoir orchestré l’affaire par Javier Milei, s’est totalement dédouanée, affirmant que le président avait menti à plusieurs reprises dans son message d’excuse [2].
*Perfil* indique que Javier Milei a été dénoncé pour « agiotage financier » dans l’affaire $LIBRA. le juge a également enjoint le ministère de l’Économie et la Banque centrale à établir des canaux d’information accessibles sur les risques liés aux placements financiers sur les plateformes numériques non traditionnelles [3].
L’Affaire Libra en Argentine : L’Opposition Face au Pouvoir
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L’opposition argentine intensifie sa pression sur le gouvernement concernant l’implication du président Javier Milei dans la promotion de la cryptomonnaie $Libra. Une série d’interpellations de fonctionnaires du pouvoir exécutif est en cours à la Chambre des députés.
les Interpellations et les Tensions
Le chef de cabinet, Guillermo Francos, est la cible principale de ces interrogations. L’opposition cherche également à interroger Karina Milei, sœur du président, soupçonnée d’avoir servi d’intermédiaire avec des entrepreneurs en cryptomonnaie. D’autres personnalités,incluant les ministres de l’Économie et de la Justice,le porte-parole présidentiel et le chef de la CNV (Commission Nationale des Valeurs Mobilières),sont également visées.
Malgré les tentatives du gouvernement pour bloquer ces procédures, l’opposition a réussi à harmoniser une demande de renseignements écrits. Des divergences persistent quant aux fonctionnaires à convoquer. Le gouvernement a proposé que Francos présente son rapport de gestion mensuel, proposition rejetée par l’opposition. La convocation d’une session parlementaire pour examiner un décret d’urgence relatif à un accord avec le FMI a été perçue comme une tentative de diversion.
Des débats houleux ont marqué les réunions des commissions, avec des accusations de blocage des procédures et des divergences d’interprétation des délais.Un député de l’opposition a mis en garde contre l’incertitude de la situation en Argentine,évoquant une manifestation de retraités prévue. D’autres ont souligné le droit du Congrès à obtenir des explications du pouvoir exécutif, sans pour autant réclamer une destitution.
Le parti au pouvoir a accusé l’opposition de “spectacle”, tandis que des députés de l’opposition ont dénoncé le manque d’éthique du gouvernement.
Accusations et conséquences Potentielles
Plusieurs médias internationaux rapportent sur l’affaire :
NBC News mentionne des critiques acerbes et des appels à la destitution de Javier Milei suite à la promotion de la cryptomonnaie sur ses réseaux sociaux. [1]
Cryptoast évoque la possibilité d’une destitution imminente, reliant l’affaire Libra à des adresses liées au memecoin MELANIA et démentant les excuses de KIP Protocol, entreprise accusée d’orchestration.[2]
* Perfil rapporte une dénonciation de Javier Milei pour “agiotage financier”, avec une injonction au ministère de l’Économie et à la Banque Centrale concernant l’data sur les risques liés aux placements financiers numériques. [3]
Tableau Récapitulatif des Acteurs Clés
| Acteur | Rôle | Position |
|————————–|——————————————-|—————————————-|
| javier Milei | Président Argentin | Accusé de promotion de $Libra |
| Guillermo Francos | Chef de Cabinet | Visé par les interpellations |
| Karina Milei | Sœur du Président | Soupçonnée d’intermédiation |
| opposition | Blocs d’opposition | Demande des explications et des comptes |
| Gouvernement | Parti au pouvoir | Tentative de blocage des procédures |
| Ministères (Économie, Justice) | Ministères concernés | Potentiel objet d’interrogations |
| CNV | Commission nationale des Valeurs Mobilières | Potentiel objet d’interrogations |
FAQ
Q : De quoi est accusé Javier Milei ?
R : De promotion de la cryptomonnaie $Libra et potentiellement d’agiotage financier.
Q : Quels fonctionnaires sont visés par les interpellations ?
R : Principalement Guillermo Francos, mais aussi Karina Milei, les ministres de l’Économie et de la Justice, le porte-parole présidentiel et le chef de la CNV.
Q : Quel est l’objectif de l’opposition ?
R : Obtenir des explications sur l’implication de Javier Milei et de son entourage dans l’affaire $Libra.
Q : Une destitution est-elle envisagée ?
R : Bien que des appels à la destitution soient lancés, les conditions pour une telle procédure ne semblent pas réunies pour le moment selon les déclarations des députés.