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Organisez votre candidature pour réduire les listes d’attente

by Nouvelles
Organisez votre candidature pour réduire les listes d’attente

2024-06-17 10:25:51

Au lieu de déplacer les spécialistes vers les Maisons communautaires, un exercice qui rappelle le “jeu de trois cartes” et qui n’entraîne aucune augmentation des performances et donc aucune réduction des listes d’attente, il est temps de réfléchir à la manière de rendre plus efficace le processus de diagnostic et la gestion des traitements.

Rechercher la pertinence des prescriptions, ex ante (avec des règles/limites de prescription) ou ex post (analyser la demande) est difficile pour plusieurs raisons, notamment la médecine défensive, la pression des patients, la revendication d’autonomie professionnelle et parfois le manque de connaissances spécialisées sur le domaine. partie des médecins généralistes. Il y a eu quelques tentatives de la part des entreprises du secteur de la santé, mais celles-ci n’ont pas abouti à des résultats significatifs et n’ont pas non plus réussi à les diffuser de manière systématique.

Le processus de prescription des médecins de famille se déroule sans aucun accompagnement pour les guider dans l’optimisation de l’accès et des délais pour les patients. Lorsqu’un patient a un problème, il se tourne généralement vers son médecin qui, parfois, en premier lieu, lui prescrit des tests de diagnostic pour approfondir l’analyse et formuler une hypothèse diagnostique. Si le médecin de famille estime que le patient a besoin d’une visite chez un spécialiste, il la lui prescrit en l’orientant vers une clinique.

Le patient se rend chez le spécialiste en apportant ses tests avec lui ou peut-être que le médecin y accède via le dossier de santé électronique. Souvent, le spécialiste a besoin d’examens complémentaires qu’il prescrit directement ou, dans d’autres cas, il oriente le patient vers son médecin de famille pour qu’il les lui prescrive. Le patient réserve les examens, les réalise, puis retourne chez le spécialiste pour enfin recevoir sa thérapie.

En réalité, l’intervention d’un spécialiste n’était pas toujours nécessaire ; peut-être que le médecin de famille, avec des conseils appropriés, aurait pu gérer le cas de manière indépendante. Ces situations entraînent de nombreuses visites inutiles, des allongements de délais et des désagréments pour les patients.

Une solution possible à ce problème pourrait être les parcours de diagnostic intégrés (quelqu’un ajoute également le numérique mais je crois que désormais tout ce qui concerne les soins de santé doit nécessairement être numérique). Ces parcours, définis par pathologie, doivent s’appuyer sur des protocoles qui fournissent les critères permettant de comprendre si le patient a besoin d’un spécialiste (triage) et la priorité qui y est associée, les modalités de prise en charge autonome du cas, les examens à réaliser avant que le patient va chez le spécialiste ou qu’une thérapie est commencée. En plus du triage, il doit y avoir un moyen de partager le cas clinique avec le spécialiste qui, de manière asynchrone, peut guider le médecin de famille dans la formulation du diagnostic et de la thérapie. Lorsqu’une visite chez un spécialiste est nécessaire, il serait utile de définir des parcours Fast Track pour accélérer la prise en charge et le début du traitement lorsque la prescription du médicament est limitée au spécialiste.

En d’autres termes, il s’agirait de mettre en place un mécanisme de coopération clinique entre médecins de famille et spécialistes hospitaliers qui pourraient consacrer une partie de leur temps à soutenir les premiers, avec deux avantages : un nombre de visites moindre, puisque les patients arriveraient déjà avec tous les tests et informations pour formuler le diagnostic et préparer la thérapie ; un plus grand filtre par la médecine générale qui pourrait prendre en charge les cas les plus simples. Le défi inhérent à ce modèle est de revoir la charge de travail des spécialistes, en réduisant le nombre de visites directes pour aider les médecins de famille à mieux gérer la demande et en leur apprenant à prendre en charge les pathologies les plus simples et les moins complexes.

Au lieu de déplacer les spécialistes vers les Maisons communautaires, un exercice qui rappelle le “jeu de trois cartes” et qui n’entraîne aucune augmentation de performance et donc aucune réduction des listes d’attente, il est temps de réfléchir à la manière de rendre plus efficace le processus de diagnostic et la gestion des traitements en exploitant les technologies numériques, dont la télémédecine. Réingénierie du processus pour améliorer son efficacité.

Les épisodes précédents sont disponibles ici (premier, deuxième, troisième).

4 – Bien



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