Ostéomyélite vertébrale (OV) : échec du traitement

Ostéomyélite vertébrale (OV) : échec du traitement

Les participants à cette étude étaient ceux qui étaient déjà en vie au moment de la collecte des données. L’objectif était d’évaluer l’impact de 2 infections prévalentes responsables d’ostéomyélite vertébrale (OV) sur l’échec thérapeutique dans la première année suivant le diagnostic. Staphylococcus aureus (SA) est la principale cause de VO, mais entérocoques (CE) et streptocoque (ST) sont également des contributeurs majeurs, en particulier chez les personnes âgées. Il y a une tendance vers un pronostic plus sombre dans les données sur la VO produite par SA, alors que les données sur la VO causée par l’ENST sont rares. Pour identifier les prédicteurs de l’échec du traitement, les chercheurs ont examiné les données démographiques des personnes atteintes de VO en raison de SA et ENST. De 2008 à 2020, ils ont recueilli des données auprès de patients VO dans une étude monocentrique. L’échec du traitement, mesuré par le décès ou la rechute dans l’année, était le principal résultat d’intérêt (T1). Les patients diagnostiqués avec un OV dû à Staphylococcus aureus (y compris le SARM) ont été comparés à des patients diagnostiqués avec un OV dû à des espèces d’Enterococcus et de Streptococcus (ensemble appelés « OV dû à d’autres organismes »). Il n’y avait aucun signe d’infection polymicrobienne. Pour tenir compte de tout facteur de confusion, ils ont utilisé un modèle de régression logistique multivariée pour tenir compte de tout facteur de confusion. Une variable d’interaction supplémentaire a été incorporée dans le modèle lors d’un deuxième passage pour tenir compte de la modération. Au T1, des informations ont été fournies pour 130 patients VO (SA = 95 ; ENST = 35). Environ 37 % des patients SA et 23 % des patients ENST ont connu un échec thérapeutique. L’échec du traitement était associé à la sarcoïdose (RC 3,12, IC à 95 % 1,09-10,53, P=0,046), l’indice de comorbidité de Charlson (OR 1,31, IC 95 % 1,11-1,58, P= 0,002) et endocardite infectieuse (IE ; OR 4,29, IC à 95 % 1,23-15,96, P=0,024) dans une analyse multivariée. Un patient sur trois de la cohorte avec SA ou VO induite par l’ENST est décédé dans l’année. À la lumière des résultats, ils ont émis l’hypothèse que les patients présentant une VO liée à l’AS, une EI coexistante et/ou un score d’indice de comorbidité de Charlson élevé pourraient être plus à risque d’échec du traitement. Ces résultats peuvent guider la surveillance clinique et aider à personnaliser les plans de traitement pour des patients particuliers. Lorsque des infections à Gram positif sont suspectées dans les cas de VO, un échocardiogramme peut être effectué pour exclure ou exclure l’EI.

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La source: journaux.lww.com/spinejournal/Abstract/2022/10150/Treatment_Failure_in_Vertebral_Osteomyelitis__Is.9.aspx

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