2024-11-15 10:00:00
Le Laboratoire climatique est un pôle d’innovation pour les acteurs du climat de toute l’Europe. Il s’agit d’une initiative du Fonds autrichien pour le climat et l’énergie et du ministère de la Protection du climat (BMK) et est mise en œuvre en collaboration avec le plus grand fournisseur d’énergie du pays, Wien Energie, l’EIT Climate-KIC et l’Impact Hub. Le nouvel article invité porte sur le thème de la numérisation et de son rôle dans le changement climatique.
Janos Török, directeur général de la, nous le dit lors de la conférence communautaire Supercharge GmbH à Vienne, sur des exemples passionnants de la manière dont les solutions logicielles et les plateformes numériques peuvent jouer un rôle important dans la transition mobile, la transition énergétique et l’économie circulaire.
Pourquoi une agence d’innovation numérique comme Supercharge fait-elle partie de la communauté Climate Lab ?
Janos turcs : Nous souhaitons travailler sur des projets qui ont un impact positif sur le monde, notamment dans les domaines de l’énergie, de la mobilité ou de la santé. Idéalement, ce sont des produits qui créent un avenir plus positif et profitent à l’humanité. Cela motive également nos collaborateurs. Nous avons déjà réalisé des projets passionnants dans les domaines de la protection du climat et de la durabilité. Par conséquent, nous apportons également beaucoup de choses qui pourraient intéresser la communauté du Climate Lab.
Comment les solutions informatiques peuvent-elles soutenir le changement climatique ? Parle-t-on spécifiquement de transition de mobilité ?
L’expansion structurelle de la capacité du réseau ferroviaire peut prendre de nombreuses années. Nous pouvons augmenter l’efficacité de l’infrastructure existante beaucoup plus rapidement. Avec une plateforme de gestion des capacités pour le trafic ferroviaire de marchandises européen, les capacités de l’infrastructure ferroviaire devraient être mieux utilisées entre les pays. Il s’agit d’une plateforme qui peut être placée au-dessus des plates-formes nationales afin de planifier au plus vite les capacités des trains de marchandises. En raison du manque de numérisation, il n’est pas facile aujourd’hui de réserver un train de marchandises de Rotterdam à Varsovie. Cela devrait changer, ce qui contribuerait également à atteindre les objectifs européens NetZero.
Dans quelle mesure les capacités peuvent-elles être augmentées grâce à ces optimisations ?
Le Green Deal prévoit une augmentation pouvant atteindre 30 % dans les prochaines années. Cela ne semble pas impossible.
Avez-vous d’autres projets dans le secteur de la mobilité ?
Nous avons développé une application de transports publics pour Budapest. Budapest Go est désormais téléchargé par plus de 3 millions de personnes. Cela a également entraîné une augmentation du nombre de clients dans les transports publics de Budapest.
En Angleterre, nous avons construit avec Zenobe Energy un système intelligent de gestion des batteries qui peut être utilisé pour faire fonctionner des flottes de bus électriques. Plus d’un millier de bus électriques sont désormais exploités dans plusieurs villes via cette plateforme. Zenobe Energy étend désormais cette activité aux États-Unis et en Australie. Nous avons commencé la coopération en 2018. À l’époque, Zenobe était encore une petite entreprise. Ils comptent désormais 230 salariés et viennent de lever plusieurs centaines de millions d’euros d’investissements.
Existe-t-il également des exemples passionnants dans d’autres domaines où la numérisation peut soutenir la protection du climat et de l’environnement ?
Oui. Un câble de transport d’électricité passe sous la mer entre l’Angleterre et les Pays-Bas. Nous avons construit une plateforme d’allocation et de nomination d’énergie pour permettre aux entreprises connectées des deux côtés d’acheter de l’énergie de manière optimale. Par exemple, s’il y a plus de vent en Angleterre, les entreprises néerlandaises peuvent également en bénéficier.
Dans le secteur du commerce de détail, c’est-à-dire dans le secteur de l’économie circulaire, nous avons construit une plateforme appelée Loop. Il s’agissait d’une solution zéro déchet tellement centrée sur l’utilisateur. Les emballages peuvent être retournés via l’application Loop et les poubelles Loop. L’application a suivi cela et les clients ont reçu un remboursement ou un crédit de points. Les pièces en plastique étaient ensuite recyclées ou utilisées pour d’autres nouveaux produits.
Bien entendu, de l’autre côté, il y a la consommation d’énergie. Le thème du Green IT joue-t-il un rôle pour vous ?
La question de l’efficacité est toujours présente : nos clients tentent également d’optimiser de plus en plus, notamment pour réduire les coûts. Nous attachons une importance particulière à minimiser l’empreinte écologique des produits numériques – notamment dans le domaine du cloud computing – dès la phase stratégique.
Votre succursale en Autriche est relativement jeune. Où es-tu en ce moment ?
Nous avons fondé l’entreprise ici il y a deux ans. Nous avons désormais des projets et des employés en cours. Bien entendu, nous souhaitons renforcer l’équipe avec des experts locaux sur les thèmes du climat, de l’énergie, de la santé et de la mobilité afin de pouvoir mettre en œuvre davantage de projets locaux.
Quelles sont vos prochaines étapes ?
À Vienne, nous sommes encore en phase de développement. J’espère que d’ici un an ou deux, nous pourrons réaliser des projets vraiment intéressants, par exemple dans le domaine de la gestion et de l’optimisation de l’énergie, ou que nous pourrons développer des plateformes de communautés énergétiques pour la population autrichienne.
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