Ouvrir la voie à l’espace

Ouvrir la voie à l’espace

Sur la rampe de lancement de Kourou, en Guyane française, ce modèle d’essai d’Ariane 6 a été soumis à un test combiné de tir à chaud (CTHF) avant le lancement – ​​pendant sept minutes de « tir à chaud » de son étage principal Vulcain 2.1. Ce moteur, lors d’un vol réel, fonctionnerait avec les propulseurs pour propulser la fusée de 62 m de haut hors de la Terre et dans l’espace. Crédit : ESA – CNES – Arianespace – ArianeGroup / Optique Vidéo du CSG – P. PIRON

La nouvelle fusée Ariane 6 de l’ESA a passé avec succès une grande répétition le 23 novembre en vue de son premier vol, lorsque les équipes au sol ont effectué un compte à rebours complet de lancement suivi d’un tir complet de sept minutes du moteur de l’étage principal, comme il se doit. feu lors d’un lancement dans l’espace.

Pour cette répétition, les propulseurs n’ont pas été allumés et Ariane 6 est donc restée solidement sur le pas de tir du Port spatial européen en Guyane française, comme prévu.

L’essai d’incendie du moteur reconstitue la façon dont l’étage principal d’Ariane 6 se déclenchera lors d’un vol normal dans l’espace. Une fois terminé, le moteur principal s’arrêterait et l’étage central se séparerait de l’étage supérieur, qui prendrait alors en charge la propulsion et accomplirait sa mission.

Ariane 6 avant le test d'incendie complet de l'étape principale

Pour l’essai combiné à feu chaud du 23 novembre, la fusée est restée fermement au sol, mais son moteur amélioré a brûlé 150 000 kg d’oxygène liquide et d’hydrogène surfondus pendant la durée d’un vol réel. Non seulement l’étage principal a été testé, mais tous les aspects de la rampe de lancement et des opérations ont également été testés, depuis la procédure délicate de ravitaillement en carburant du moteur principal et de l’étage orbital empilé au-dessus jusqu’au test des effets thermiques d’un lancement sur les composants mécaniques et électriques. Composants. Crédit : ESA

Exécution « Full-Stack » la plus longue

L’essai, mené avec un modèle de test sur la rampe de lancement du port spatial européen en Guyane française, a été le plus long essai « full-stack » jamais réalisé pour le module de propulsion liquide inférieur d’Ariane 6 équipé d’un moteur Vulcain 2.1.

« Les équipes d’ArianeGroup, du CNES et de l’ESA ont désormais parcouru toutes les étapes du vol de la fusée sans qu’elle quitte la Terre », déclare Josef Aschbacher, directeur général de l’ESA.

« Cette répétition marquante intervient après des années de conception, de planification, de préparation, de construction et de travail acharné de la part de certains des meilleurs ingénieurs spatiaux d’Europe. Nous sommes de nouveau sur la bonne voie pour restaurer l’accès autonome de l’Europe à l’espace. Bravo à tous les participants!”

Tir de Vulcain 2.1

Vulcain 2.1 firing. Credit: ESA/ArianeGroup/CNES – Optique vidéo du CSG

Vulcain 2.1 Engine

Le moteur Vulcain 2.1 a brûlé près de 150 tonnes de carburant dans les réservoirs de l’étage central d’Ariane 6 – de l’oxygène liquide et de l’hydrogène liquide, ce dernier étant surfondu à des températures inférieures à -250°C. Vulcain 2.1 est une évolution du moteur Vulcain 2 qui a fait d’Ariane 5 le système de lancement le plus performant d’Europe à ce jour. La mise à niveau a une conception simplifiée et moins chère, et la nouvelle technologie de la tuyère du moteur et du système d’allumage a été déplacée du moteur vers la structure de la rampe de lancement, pour rendre la scène plus performante et moins coûteuse.

Ariane 6 lors d'un essai combiné de tir à chaud

Ariane 6 plumes during combined hot fire test. Credit: ESA – CNES – Arianespace – ArianeGroup / Optique Vidéo du CSG – P. PIRON

Opérations sur la rampe de lancement

Il a fallu un peu plus de deux heures et a nécessité des équipes de personnes et des opérations délicates pour charger le noyau central de la fusée en carburant. Les opérations de remplissage ont été réalisées au cours d’un long compte à rebours qui comprenait d’autres tests de qualification, similaires aux répétitions précédentes de cette année. Par souci de fidélité et pour garantir la stabilité du lanceur, les réservoirs de l’étage supérieur ont également été alimentés – même si le moteur de l’étage supérieur ne démarre qu’une seule fois en orbite après la séparation de l’étage principal et n’a donc pas été tiré lors de cet essai au sol.

La rampe de lancement – ​​exploitée par l’agence spatiale française CNES – a utilisé son système de déluge d’eau pour tempérer la chaleur du moteur.

Le directeur du transport spatial de l’ESA, Toni Tolker-Nielsen, a ajouté son vote de confiance envers les équipes à travers l’Europe travaillant à la mise en service d’Ariane 6 : « Un immense merci à tous nos collègues dévoués qui s’engagent et travaillent sans relâche pour voir cette fusée voler. .»

L’essai fait suite à un brûlage plus court en septembre (connu sous le nom de CTLO1) lorsque les réservoirs d’Ariane 6 ont été remplis et que son moteur Vulcain 2.1 s’est brièvement allumé et éteint, et que le remplissage et test de drainage réalisé en octobre (connu sous le nom de CTLO2.1) pour vérifier les fonctions du système de lancement telles que la vidange du carburant en présence de plusieurs pannes simulées.

Un dernier essai au feu chaud de l’étage supérieur est en préparation et prévu pour décembre 2023 au Centre aérospatial allemand, DLR, centre d’essais de Lampoldshausen.

2023-11-26 18:15:46
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