2024-01-24 10:16:10
La mini-série Netflix se consomme d’un seul coup. Cela ressemble à un thriller, mais malheureusement, cela raconte une histoire vraie.
Voici une série qui se consomme d’un coup, même si elle compte six épisodes, comme s’il s’agissait d’un thriller mais qui raconte malheureusement une histoire vraie dans laquelle 400 000 personnes en Amérique sont mortes de dépendance à un médicament opiacé : elle est toujours d’actualité. vente. La famille Sackler, désormais milliardaire, paie mais ne s’est pas excusée pour le produit, ce fameux OxyContin, très demandé car il contenait des substances comparables à l’héroïne.
Dans la série utile et belle « Painkiller » (Netflix), l’analgésique dirait le tract, on assiste à l’essor de ce médicament qui a fait l’objet d’une publicité à travers les Etats avec une campagne marketing confiée à des filles inconscientes prêtes à promouvoir la mort pour avoir la machine, l’appartement, le robe de créateur, le compte en banque.
Dans la préface de chacun des épisodes d’environ 45 minutes, on répète que l’histoire est vraie avec quelques ajustements dramaturgiques pour rester dans la lignée du cinéma de dénonciation mais aussi avec des détectives entreprenants, comme l’enquêtrice Edie Flowers (crédit à Uzu Aduba). Et on affirme, avec le visage des membres de la famille qui se portent garants devant la caméra, que les histoires parallèles de personnes qui ont perdu la vie pour soigner une blessure et sont ensuite restées en proie à la drogue opioïde à vie, avec des crises d’angoisse et des vomissements, etc. jusqu’à la mort, comme cela arrive en cas de surdosage.
Le thème de la toxicomanie est présent également dans le beau thriller anglais « One Deception Too Many » dans l’esprit des mêmes méfaits industriels et des mêmes mensonges. Dans ce passionnant « Painkiller » créé par Micah Fitzerman-Blue et Noah Harpster et toujours réalisé par Peter Berg, il y a en effet la défaite de la famille, qui reste milliardaire mais est en ruine émotionnelle même avec ses collaborateurs, mais ce qui nous intéresse c’est à mérite égal, c’est l’histoire d’un mécanicien qui est un bon père de famille qui le perd lorsqu’il devient accro au “analgésique” et donc se bat à la maison, sa femme le met à la porte, il y a les errances d’un ancien bon père qui a devenir un paria à toutes fins utiles, qui, comme beaucoup, plaint une recette, prêt à payer n’importe quel prix ou tromperie pour l’obtenir.
Une mini-série biographique mais au sens d’une nation et d’une propagande immorale pour convaincre les médecins de tous les États de prescrire le « médicament » déguisé, grâce aux pom-pom girls de cette entreprise imprudente. Cette histoire connue de l’actualité judiciaire – les Sackler restent propriétaires de Purdue Pharma jusqu’en 2021 – avait déjà été racontée dans un segment du film Lion d’or à Venise 2022 “Toute la beauté et la douleur” de Laura Poitras qui racontait comment les très riches Les industriels du « Pain killer », plus mortel que l’héroïne, avaient mené une opération sociale de chirurgie esthétique en achetant de nombreuses œuvres d’art et en les faisant don à des musées qui auraient enregistré (puis annulé) les dons à leur nom.
Une histoire de capitalisme sauvage, de gens enrichis sur la peau (pas métaphoriquement) des Américains, comme l’a déjà raconté la série “Dopesick” avec Michael Keaton, tandis qu’ici excelle Taylor Kitsch, l’homme qui devient une victime, Matthew Broderick dans le rôle du méchant en chef (il était le petit garçon qui a joué à la guerre dans «War Games» en 1983), le bon West Duchovny qui se déteste avec passion.
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24 janvier 2024 (modifié le 24 janvier 2024 | 08:16)
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