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Paludisme : un cas indigène à Vérone, investigations immédiates pour comprendre si le moustique est « local »

by Nouvelles

2024-11-07 21:35:00

Le paludisme a été éradiqué en Italie depuis les années 1970, mais un cas autochtone d’infection est désormais apparu à Vérone. Cela a été fait savoir par la Direction de la Prévention de la Région de Vénétie qui a déjà pris des dispositions en la matière, à tel point que la Région elle-même, en étroite collaboration avec le Scaligera Ulss 9 et l’Istituto Zooprophylattico Sperimentale delle Venezie, dès qu’ils ont reçu notification du cas, a activé rapidement les mesures de surveillance prévues. Le paludisme ne se transmet pas d’homme à homme, mais uniquement par piqûre de moustique : l’important que nous essaierons de comprendre est de savoir si le moustique qui l’a infecté vient de l’extérieur de l’Italie, où le paludisme est peut-être endémique, ou si le moustique est local. Dans ce dernier cas, la situation serait alarmante.

Les enquêtes de l’entreprise de santé et les premières contre-mesures

Mais en quoi consistent les contrôles ? Il s’agit d’une enquête épidémiologique approfondie sur le cas spécifique de Plasmodium vivax; d’une enquête de terrain avec capture et analyse des vecteurs locaux ; initier des mesures de surveillance sanitaire visant d’autres sujets dans les lieux d’exposition possible et des activités de désinfestation préventive dans la zone à réaliser sur la base des résultats des contrôles effectués. Le système de santé vénitien rappelle qu’il est important de souligner que le paludisme ne se transmet pas de personne à personne par contact direct, par la salive ou par les rapports sexuels, mais exclusivement par contact avec du sang infecté ou par la piqûre de moustiques infectés. En Italie, le paludisme a été officiellement éliminé dans les années 1970 grâce à des campagnes de lutte contre les moustiques et à l’utilisation de médicaments spécifiques. En Vénétie, tous les cas de paludisme enregistrés chaque année concernent des personnes ayant contracté la maladie dans des pays d’endémie. Les derniers cas indigènes de paludisme à Plasmodium vivax ont été observés en Sicile au début des années 1960.

Comment le paludisme se transmet et quels sont les symptômes

Le paludisme – ajoutent les techniciens régionaux – est une maladie infectieuse qui se transmet à l’homme par la piqûre de moustiques infectés par un parasite (Plasmodium). La maladie se manifeste par de la fièvre, des frissons intenses, des sueurs, des maux de tête, des nausées, des vomissements, des douleurs musculaires. Le paludisme est une maladie traitable et peut être traité efficacement s’il est diagnostiqué et traité rapidement, réduisant ainsi le risque de complications graves. Le type de moustiques capables de transmettre ce parasite – soulignent enfin les experts – n’est pas présent actuellement sur notre territoire. Le risque d’un retour dangereux du paludisme est affecté par la hausse des températures moyennes qui crée des conditions idéales pour la transmission de multiples agents pathogènes : grâce à une plus grande humidité, par exemple, les tiques, les moustiques et les parasites prolifèrent, propageant même des maladies graves comme le virus Zika. , Dengue et paludisme

L’hypothèse la plus probable est celle du « moustique des bagages »

“Un phénomène que nous avons déjà vu, que nous, spécialistes des maladies infectieuses, appelons paludisme des bagages, c’est-à-dire provoqué par un moustique arrivé en Italie – par avion et en fait via les bagages – en provenance de zones où règne le paludisme, et qui transmet donc l’infection. . Hypothèse suggestive et peut-être aussi la plus probable dans le cas spécifique découvert en Vénétie”. Comme Massimo Andreoniprofesseur émérite de maladies infectieuses à l’Université de Rome Tor Vergata et directeur scientifique de la Société italienne des maladies infectieuses tropicales (Simit), commente l’actualité du nouveau cas de paludisme indigène. « Le cas de Vérone est un événement qui s’est déjà produit, mais – prévient Andreoni – nous devons être très prudents. Une enquête épidémiologique est désormais nécessaire. Tout d’abord, établir s’il existe d’autres cas de paludisme dans la zone, puis vérifier s’il est effectivement provoqué par un moustique-bagage ou si le vecteur potentiel de Plasmodium pourrait être l’Anopheles labranchiae : un moustique indigène qui, après avoir piqué un personne infectée, peut être capable de transmettre la maladie. Cette dernière hypothèse serait sérieuse et dangereuse. »

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