Une habitante de Panama City Beach implore les touristes de ne pas visiter sa ville pendant la semaine de relâche en raison des règles strictes adoptées ces dernières années après divers excès de jeunes vacanciers.
Entre le début des années 2000 et 2015, la ville de plus de 10 000 habitants, située dans le nord-ouest de l’État, attirait des milliers de jeunes venus célébrer la semaine de relâche de février à avril. Randi Burkett, qui a travaillé dans deux bars pendant cette période, a été témoin de nombreuses situations extravagantes. Les établissements pour lesquels elle travaillait étaient situés près de la plage, où des fêtes délirantes avaient lieu du matin jusqu’au petit matin.
Les étudiants universitaires envahissaient la ville pour consommer de l’alcool sur les plages, une pratique désormais interdite tout le mois de mars. Selon cette habitante, les autorités du comté de Bay ont durci le ton envers les fêtards après plusieurs incidents illégaux. L’utilisation croissante des médias sociaux dans les années 2010 a permis aux policiers de découvrir les comportements lors de ces fêtes.
En 2015, un viol collectif aurait eu lieu sur la plage en présence de “centaines” de fêtards, rapporte CNN. La femme aurait été droguée avant d’être agressée sexuellement en plein jour, selon les autorités. La même année, des coups de feu ont été tirés lors d’une fête, blessant sept personnes, selon le Florida Times-Union.
À partir de l’hiver 2016, les autorités policières du comté de Bay ont mis en place une série de mesures pour rétablir l’ordre, pénalisant les familles et les touristes qui ne respectaient pas les règles, selon l’ancienne serveuse. Une interdiction de consommation d’alcool a été instaurée pour tout le mois de mars sur toutes les plages de la ville, les rassemblements dans les parkings de magasins ont été interdits et la vente d’alcool est désormais interdite après 2 heures du matin.
Ces mesures ont eu un impact sur les restaurateurs et les tenanciers de bars, mais malgré l’amélioration de la qualité de vie des résidents, la femme regrette que ces règles n’aient pas été ajustées.