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parce qu’il encaisse tellement de buts – Corriere.it

parce qu’il encaisse tellement de buts – Corriere.it

2023-12-10 22:41:41

De Michele Tossani

En Serie A, l’équipe de Pioli a déjà encaissé 18 buts : plus que du personnel, les Rossoneri révèlent des problèmes structurels et décisionnels

Le calvaire de Milan cette année se poursuit à Bergame. La défaite contre l’Atalanta (3-2) était en effet la quatrième défaite subie par les Rossoneri en championnat, un chiffre qui correspond à 26,6% du total des matchs disputés jusqu’à présent en Serie A (15). Ce qui est particulièrement inquiétant, ce sont les chiffres défensifs d’une équipe qui, à ce jour, a déjà encaissé 18 buts., plus que l’Inter et la Juve réunis. De ce point de vue, l’arrière-garde de l’AC Milan n’est que la neuvième de la première division. Par exemple, des équipes qui avaient débuté avec d’autres ambitions comme la Lazio et Turin ont fait mieux que Milan (toutes deux ont encaissé 16 buts). En approfondissant, nous comprenons la gravité de la situation défensive d’une équipe qui n’est que dixième en termes de buts encaissés attendus, avec un chiffre de 20,75. Moyenne de 1,28 buts encaissés par 90 minutes de jeu (hors penaltys).

Pour expliquer les difficultés de la phase de non-possession de Milan, il n’est pas possible d’évoquer uniquement les blessures qui ont décimé le département défensif. Il est vrai que Pioli ne peut actuellement pas compter sur Simon Kjaer, Pierre Kalulu et Malick Thiaw (auxquels il faut également ajouter Marco Pellegrino et Mattia Caldara), mais il est également clair que les choses ne fonctionnaient pas même avec certains d’entre eux. défenseurs disponibles. Le pressing à outrance d’homme à homme, marque de fabrique de l’équipe, n’est plus efficace. Ceci est confirmé par la Buildup Disruption (métrique fournie par Football) qui quantifie l’efficacité du pressing d’une équipe sur la possession de l’autre. Le chiffre de Milan cette année est négatif (-0,96%). Lorsque l’équipe des Rossoneri fait pression, elle a toujours tendance à s’étirer, ce qui fait qu’elle a ensuite des difficultés lorsque ses adversaires montent sur le terrain.

Une difficulté, celle de défendre en terrain découvert, qui se retrouve également lorsque Milan, une fois le ballon perdu vers l’avant, ne parvient pas à réattaquer efficacement, laissant ainsi de l’espace pour la contre-attaque de l’adversaire. Ce qui a fini par être scruté par les critiques, ce n’est pas seulement l’attitude générale d’une équipe hyper-verticale, qui a tendance à s’étirer dans les deux phases du jeu, mais aussi la gestion par Pioli des ressources disponibles. La solution avec Theo Hernández aux côtés de Fikayo Tomori n’a pas fonctionné.
Le Français n’est pas un joueur central (comme on l’a vu face à l’Atalanta lors du deuxième but de l’équipe de Bergame) et, éloigné de la zone de confort sur le flanc gauche, fait perdre à Milan son dynamisme. A Bergame, Pioli a tenté de le récupérer en se mettant en place avec fluidité pour permettre au Français d’avancer (avec Florenzi prêt à rester derrière) mais, en phase défensive, Theo a besoin d’être davantage protégé par ses coéquipiers.

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Yacine Adli au milieu du terrain s’est montré un bon meneur de jeu lorsque Milan avait le ballon, alors qu’il a eu du mal lorsqu’il a dû défendre.
L’ancien Bordelais a lui-même perdu Luis Muriel à l’occasion du but du Colombien qui a décidé du match face à l’Atalanta. Yunus Musah, l’un des milieux défensifs de l’équipe, continue de déambuler sur le terrain sans que Pioli ne lui ait encore créé un rôle précis. Garder Davide Calabria et Samuel Chukwueze sur le même flanc avec les adversaires en attaque est préjudiciable compte tenu des limites défensives des deux. Ce n’est pas un hasard si Gasperini en a immédiatement profité au début de la seconde période en déplaçant l’ancien joueur Charles De Ketelaere vers la gauche pour surcharger ce côté du terrain, à partir duquel Lookman a ensuite doublé la mise. En bref, plus qu’au niveau du staff, les Rossoneri révèlent des problèmes structurels et de choix. Des points qui remettent en cause la gestion technique.

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10 décembre 2023 (modifié le 10 décembre 2023 | 20h41)



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