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Partialité en Espagne : un autre aspect de la précarité de l’emploi | Entreprise

Partialité en Espagne : un autre aspect de la précarité de l’emploi |  Entreprise

2023-12-31 07:45:00

Le travail à temps partiel est une modalité contractuelle qui implique de travailler un nombre d’heures inférieur à celui prévu par convention pour le poste à temps plein. Le travail à temps partiel est une mesure de flexibilité du travail qui, en principe, peut profiter à la fois aux entreprises (en adaptant les horaires d’embauche aux besoins de production) et aux travailleurs (en facilitant la compatibilité de l’emploi avec la formation, les soins ou simplement en offrant plus de temps libre). Si l’objectif est que le groupe de travailleurs bénéficie de cette mesure, le travail à temps partiel doit être volontaire, et c’est précisément l’esprit de l’Union européenne, qui déjà en 1997 a publié une directive qui tente de réglementer cette modalité contractuelle pour encourager son utilisation sur une base exclusivement volontaire pour le travailleur. Cet esprit semble s’être répandu dans des pays comme les Pays-Bas, le Danemark ou l’Allemagne, où plus de 90 % des personnes qui travaillent à temps partiel le font volontairement. Cependant, en Espagne, nous sommes très loin de nous trouver dans cette situation si l’on considère les données fournies par l’enquête sur la population active réalisée par l’Institut national de la statistique, qui révèle que plus de la moitié des personnes ayant un emploi à temps partiel les travailleurs prétendent l’avoir parce qu’ils n’ont pas réussi à trouver un emploi à temps plein. Ce graphique montre que la partialité en Espagne est pour la plupart involontaire pour les travailleurs qui l’utilisent et est principalement utilisée pour accorder de la flexibilité aux entreprises, qui imposent une limitation des heures travaillées qui leur profite exclusivement. Un autre fait important à mentionner est que la majorité des personnes qui se trouvent dans une situation de préjugé involontaire sont des femmes.

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Compte tenu de l’ampleur de l’utilisation des préjugés de manière non désirée par les travailleurs, chez Iseak nous développons, en collaboration avec le Département du Travail et de l’Emploi du Gouvernement Basque, une étude détaillée du phénomène de préjugés qui permet, dans un premier temps, comprendre qui et dans quelles professions et secteurs ils sont utilisés et, deuxièmement, remédier à l’écart entre les sexes en matière de recours aux préjugés. Les résultats préliminaires suggèrent que la partialité dans notre pays n’est rien d’autre qu’une autre dimension de la précarité de l’emploi, car, en plus d’être fortement involontaire, elle est généralement associée à une temporalité élevée et à de faibles salaires horaires. Comme si cela ne suffisait pas, dans une étude précédente, nous avons démontré qu’une faible intensité de travail affecte non seulement la précarité actuelle, mais laisse également des conséquences sur le travail futur, ce que l’on appelle l’effet cicatrice. Ces résultats se traduisent par les mauvaises conditions de travail de ceux qui subissent de plein fouet la dualité du travail, si profondément enracinée dans notre pays : étrangersqui sont les personnes avec une rotation élevée de l’emploi, des salaires bas et, par conséquent, une faible stabilité et protection de l’emploi, en plus, comme nous le documentons dans cette étude, d’emplois pour moins d’heures qu’ils ne le souhaiteraient.

En outre, comme nous l’avons dit, le phénomène de partialité non désirée est propre aux femmes, puisqu’en Espagne il y a pratiquement un million de femmes qui travaillent à temps partiel de manière non désirée, contre 340 000 hommes. Cette asymétrie dans l’étendue de la partialité a des conséquences importantes sur l’écart salarial entre les sexes dans l’emploi, car sans la différence d’heures travaillées entre les femmes et les hommes dans notre pays, aujourd’hui l’écart salarial entre les sexes serait pratiquement inexistant, en fait à laquelle, curieusement, on n’a pas accordé toute l’importance que nous lui accordons.

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Un autre fait à souligner est que la partialité dans notre pays a beaucoup à voir avec la ségrégation professionnelle, car elle est concentrée dans des métiers spécifiques, précisément ceux dans lesquels la proportion de femmes est beaucoup plus élevée que celle des hommes, c’est-à-dire dans des secteurs très féminisés. métiers. Même s’il arrive également qu’en comparant les femmes et les hommes qui exercent la même profession, les préjugés, qu’ils soient souhaités ou non, pèsent davantage sur les femmes. Ces deux phénomènes – et surtout le premier – provoquent la forte féminisation du biais évoqué précédemment.

Une autre raison à ne pas oublier face à la partialité dans notre pays est la prise en charge de mineurs ou de membres de la famille, qui est la deuxième raison la plus récurrente (après l’impossibilité de trouver un emploi à temps plein) pour laquelle les gens déclarent faire partie de leur famille. employés à temps. En Espagne, un peu plus de 300 000 femmes se trouvent dans cette situation, soit 20 % des femmes qui travaillent à temps partiel. En ce qui concerne la partialité pour les soins, deux faits méritent d’être soulignés : (1) il n’y a pratiquement pas d’hommes employés à temps partiel pour les soins – sur le nombre total de personnes déclarant travailler à temps partiel pour les soins, seulement 5 % sont des hommes – et (2) Chez les mères également, la principale raison de partialité est l’incapacité de trouver un emploi à temps plein : pratiquement la moitié le font pour cette raison, contre 22% qui déclarent le faire pour s’occuper des enfants ou des membres de leur famille.

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Et à ce stade, une question très pertinente se pose : les préjugés en matière de soins sont-ils volontaires ou involontaires ? Certains résultats préliminaires de cette étude vont plutôt dans ce sens. Sur la base d’une enquête réalisée ad hoc pour cette recherche, il ressort qu’une forte proportion de femmes travailleraient à temps plein si l’État finançait l’embauche d’un professionnel pour s’occuper d’elles. Le deuxième résultat est que trois femmes sur quatre révèlent que, une fois que leurs soins ne seront plus nécessaires, elles souhaiteraient travailler à temps plein.

En bref, lutter contre la partialité non désirée, qu’elle soit due au fait de donner des soins ou à l’impossibilité de trouver un emploi à temps plein, est d’une grande urgence si nous voulons lutter contre la précarité de l’emploi et réduire l’écart entre les sexes dans notre pays, à la suite de certains des nos pays voisins dans lesquels cette mesure de flexibilité profite également aux travailleurs.

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