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Pas de « médicament anti-Alzheimer » de la part de la santé publique, controverse en Grande-Bretagne – Santé

by Nouvelles

2024-08-23 12:53:44

La polémique s’intensifie au Royaume-Uni à propos du refus du National Health Service (NHS) d’utiliser immédiatement dans les hôpitaux publics ce qui est considéré comme le premier médicament capable de ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer. Elle est aujourd’hui alimentée notamment par les tabloïds de la presse populaire, après les critiques déjà soulevées par une association de familles de patients.

Le médicament en question, un anticorps monoclonal humanisé capable d’induire une immunisation passive en se concentrant sur les dépôts de protéines dans le cerveau, a été autorisé par le British Medicines Regulator (MHRA) et peut donc être prescrit à titre privé. Mais au moins dans un premier temps, il ne sera pas disponible dans les cliniques et hôpitaux du NHS, selon l’avis d’un comité interne de Nice, selon lequel les bénéfices du Lecanemab certifiés par l’essai restent actuellement “trop ​​faibles pour justifier les coûts”.

D’où l’accusation des tabloïds de traitement injuste des patients, étant donné que la possibilité d’utiliser ce médicament n’est actuellement garantie qu’aux “riches” (ou du moins aux riches). Selon les médias, la capacité du médicament à ralentir le déclin cognitif d’environ un quart dans les premiers stades de la maladie d’Alzheimer a été révélée lors d’essais cliniques. Dans le même temps, il reste toutefois interdit dans les pays de l’UE, qui ont récemment rejeté la recommandation du Lécanemab de l’agence européenne (EMA), invoquant non seulement des problèmes de coût, mais aussi un risque d’effets secondaires jugé plus élevé, l’état, aux bénéfices attendus.

Le même médicament est disponible aux États-Unis depuis début 2023. Mais selon divers experts, il ne conviendrait qu’à un groupe limité de patients atteints de la maladie d’Alzheimer, moins de 10 %. Ce n’est pas tout : compte tenu des risques possibles d’œdème et d’hémorragies cérébrales, la thérapie doit toujours être surveillée régulièrement par des tests d’imagerie par résonance magnétique.

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