2024-03-04 17:17:45
Mangez sain est l’un des mantras qui revient particulièrement aujourd’hui, à l’occasion de la Journée mondiale de l’obésité. Pas tant pour une question de kilos en trop, assurent les experts, mais de saluer. Mot clé : régime méditerranéen, plus de verdure dans l’assiette, céréales complètes, non aux aliments ultra-transformés. Sur ce dernier point en particulier, une méta-analyse globale récemment publiée dans le magazine ‘BMJ’ met en garde, proposant 32 bonnes raisons de ne pas ignorer cet avertissement. La recherche a en fait découvert des associations directes globales entre l’exposition à des aliments ultra-transformés et, en fait, 32 paramètres de santé, notamment : la mortalité, le cancer et les conséquences sur la santé mentale, respiratoire, cardiovasculaire et métabolique.
Les travaux, menés par des chercheurs de diverses universités d’Australie, des États-Unis, ainsi que de France et d’Irlande, suggèrent qu’une plus grande exposition à des aliments ultra-transformés est associée à un risque plus élevé d’effets néfastes sur la santé, en particulier de troubles cardiométaboliques et mentaux. résultats en matière de mortalité.
Les effets d’un « mauvais » régime
Dans le détail, les experts ont constaté qu’il existait des « preuves convaincantes » démontrant à quel point une plus grande consommation d’aliments ultra-transformés est associée à un risque accru de décès liés aux maladies cardiovasculaires de 50 %, à un risque plus élevé d’anxiété et de troubles mentaux courants de 48 à 53 % et à un risque plus élevé de diabète de type 2 de 12 %. Il existe également des “preuves hautement suggestives” concernant l’association avec un risque accru de décès toutes causes confondues de 21 %, un risque accru de décès lié aux maladies cardiaques, à l’obésité, au diabète de type 2 et aux problèmes de sommeil de 40 à 66 %, et un Risque accru de 22 % de dépression.
L’étude, basée sur les données de près de 10 millions (9,9 millions) de personnes, a fait la une des médias ces derniers jours lorsqu’on parle d’obésité, de mauvaise alimentation et de son impact sur la santé. Les résultats, expliquent les experts, mettent en évidence la nécessité de mesures visant à réduire l’exposition à ce type d’aliments. Dans les pays à revenu élevé, la part de l’énergie provenant des aliments ultra-transformés varie respectivement de 42 % et 58 % en Australie et aux États-Unis, jusqu’à 10 % et 25 % en Italie et en Corée du Sud.
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