Pas un pouce en arrière : les travailleurs français se battent contre la réforme néolibérale des retraites de Macron : Peoples Dispatch

Pas un pouce en arrière : les travailleurs français se battent contre la réforme néolibérale des retraites de Macron : Peoples Dispatch

Les travailleurs français intensifient leurs protestations contre les réformes impopulaires des retraites poussées par le gouvernement d’Emmanuel Macron. Répondant à un appel conjoint lancé par les principaux syndicats français, le jeudi 16 février, pour la cinquième fois depuis janvier de cette année, les travailleurs – par centaines de milliers – sont descendus dans les rues à travers le pays pour dénoncer les nouvelles réformes des retraites qui visent à augmenter l’âge de la retraite en France de 62 à 64 ans. Les manifestants ont réitéré leur demande de retrait des réformes proposées et appelé à des augmentations du salaire minimum et des retraites dans le pays. Des militants des partis de gauche et des groupes de jeunes étudiants affiliés à la coalition Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES) se sont également joints aux mobilisations de protestation.

Selon estimations par la Confédération générale du travail (CGT), environ 1,3 million de personnes ont pris part aux mobilisations jeudi, dont 300 000 à Paris, 55 000 à Albi et 15 000 à Grenoble. Les syndicats ont appelé à la fermeture totale du pays le 7 mars par une grève nationale et des mobilisations massives.

Le vendredi 17 février, des développements majeurs sont attendus au parlement français, alors que la chambre basse – l’Assemblée nationale – finalisera ses délibérations sur le projet de réformes avant leur transmission au Sénat. Il y a eu des rapports qui suggèrent qu’il existe un manque d’unité parmi les députés de la coalition NUPES quant à l’opportunité de débattre de tous les amendements proposés à la pension réformes projet de loi ou de se concentrer sur la défaite de l’article 7 du projet de loi, qui appelle à augmenter l’âge de la retraite de 62 à 64 ans. Le temps presse pour l’opposition. Si l’Assemblée nationale ne parvient pas à terminer le débat et à voter sur le projet de loi d’ici vendredi soir, le projet de loi sera automatiquement renvoyé au Sénat pour de nouvelles délibérations. Le gouvernement minoritaire, dirigé par le président Macron et la première ministre Elisabeth Borne, compte sur le soutien de tous les députés de la Renaissance (RE) de Macron et des Républicains.

S’adressant aux médias lors de la mobilisation de jeudi, Fabien Roussel, le chef du Parti communiste français (PCF), a dit ce « Le gouvernement s’entête et le président de la République nous provoque en demandant aux Français d’accepter cette réforme injuste.

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