Pauline Ado, surfeuse olympienne et ambassadrice de la ville

Pauline Ado, surfeuse olympienne et ambassadrice de la ville

Tout juste revenue du Maroc, où elle a terminé deuxième du Rip Curl Pro Search Taghazout Bay (QS 3 000), Pauline Ado a accueilli ce moment à Anglet avec sa simplicité habituelle. « C’est le partenariat qui dure le plus longtemps pour moi. C’est important au moment où les sélections pour les Jeux olympiques de 2024 vont s’intensifier », dit celle qui est toujours licenciée à l’Anglet surf club.

Pantxika Labrouche, Pauline Ado et Claude Olive lors de la signature du renouvellement de partenariat.

Émilie Drouinaud/SUD OUEST

Eau froide et bonnes vagues

Pauline Ado va rester quelques semaines à Anglet, avant de se rendre du 3 au 8 avril à Costa da Caparica au Portugal, puis au mois de mai en Australie, à Coolangatta puis Narrabeen. Elle entend y approfondir sa préparation. « L’an dernier, j’ai fait beaucoup d’allers-retours. Cette fois, je vais pouvoir rester sur place. Même si l’eau est un peu froide, il y a de bonnes vagues pour se préparer. »

Pauline Ado profitera aussi de son séjour australien en mai pour travailler avec Vincent Primel, créateur du surf coaching camp de Old Bar, sur la côte est australienne.

L’expérience des JO

Déterminer à faire valoir ses droits pour intégrer l’équipe de France olympique, Pauline Ado veut se donner toutes les chances de parvenir à son objectif. Elle garde un souvenir intense de sa première expérience olympique, lors des jeux au Japon, en 2021 (ils étaient prévus en 2020, mais reportés à cause de la pandémie de Covid-19). « Il y avait une atmosphère, une effervescence différente de ce que j’avais pu connaître dans les autres compétitions », dit celle qui a été championne du monde ISA en 2017 à Biarritz. « Grâce aux Jeux olympiques, le surf s’est ouvert à un public beaucoup plus large. Participer aux jeux constitue vraiment une expérience à part. »

Pauline Ado n’en oublie pas le partenariat qui la lie depuis 2016 avec Anglet. « C’est une fierté, dit-elle, de porter les couleurs de sa ville et de sa région. » En retour Ville et Office du tourisme s’illustrent sur ses propres réseaux sociaux, où elle est suivie par plus de 100 000 personnes.

Avec Wive Surfboard

Elle est aussi attentive au travail qu’accomplissent les shapers angloys, même si ses planches viennent actuellement d’ailleurs. Elle doit faire prochainement un essai avec Planche de surf femmequi développe à Anglet, un concept de planches personnalisées, novateur sur le plan technologique et environnemental, tout en étant performantes. « J’ai travaillé avec les gens de Wive surfboard pour qu’ils réalisent une planche à partir d’un modèle que j’utilise. Elle doit être prête dans quelques jours pour faire des essais. »

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