Course à quatre pour le sommet, Jannik aura peu de points à défendre sur terre battue et pourra se lancer à l’assaut sur gazon
Le Slam signifie l’immortalité. Jannik Sinner a donc déjà gagné une place parmi les dieux du tennis. Le fait qu’il soit actuellement le joueur le plus fort de la planète est démontré par les résultats : les dix victoires consécutives entre la Coupe Davis et l’Open d’Australie et les deux succès consécutifs contre le numéro un du classement, Novak Djokovic. Le classement, en fait : devenir le premier au monde représenterait l’apothéose de la parabole de gloire du Renard Roux, mais il y a des joueurs qui ont laissé une marque indélébile en remportant les Grands Chelems sans toutefois grimper au sommet (Wawrinka, Del Potro) et d’autres, comme Rios, qui porteront avec lui à vie la marque de numéro 1 sans la couronne de Major.
pécheur, pensées naissantes
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Jannik a déjà possédé quelques records italiens à cet égard, car aucun de nos joueurs n’a jamais terminé l’année au numéro 4 (Panatta dans son magique 1976 a terminé la saison au numéro 7) et les 8310 points du classement actuel sont le maximum de toujours pour un joueur italien depuis qu’existe le classement informatisé (1973), mais il est clair que si les performances et la qualité de jeu restent celles montrées à Melbourne, l’assaut contre le règne de Djokovic deviendra bientôt d’actualité, avec le tournant peut-être décisif de Wimbledon : Sinner champion dans le temple de Church Road, où il est également venu des quarts de finale et demi-finales en 2022 et 2023, et en même temps le nouveau numéro un, représenterait un exploit qui ferait de lui le plus grand Sportif italien de tous les temps. Pendant ce temps, après l’Australie, les quatre premiers du classement sont contenus dans un peu plus de 1500 points, un souffle d’air pour un poker de géants avec ces valeurs techniques, projetant ainsi sur la saison une extraordinaire bataille pour le sommet. Dans l’immédiat, Sinner aurait dû défendre les 250 points de Montpellier, tournoi remporté en 2023, mais avec l’annulation de Marseille la semaine prochaine, le butin s’envolera sans pouvoir mettre autre chose dans la balance. Les 300 points de la finale de Rotterdam (perdue il y a un an contre Medvedev) expireront à la mi-février, là où il est inscrit et reviendra sur le terrain après le triomphe australien. Et en mars il remportera la demi-finale d’Indian Wells (360 points) et la finale de Miami (600 points). Au total, 1510 points, un trésor certes remarquable mais moins encombrant que celui de trois adversaires : Alcaraz, numéro deux mondial, rapporte dès 2023 la victoire à Indian Wells, la demi-finale à Miami, le succès à Buenos Aires et la finale à Rio de Janeiro (au total, 1910 points) ; Medvedev, défend la finale d’Indian Wells et les victoires à Rotterdam, Doha, Dubaï et Miami (2850 points). Dans ce contexte, à la fin du swing américain en mars, Jannik pourrait viser à remonter d’une autre position et à attaquer le numéro 3.
Les cartes de Djokovic
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Pour le moment, malgré l’éclatement de l’Open d’Australie, Novak Djokovic, l’actuel leader, peut sourire : il jouera à Dubaï pour améliorer les 180 points de la demi-finale de l’année dernière, mais des opportunités alléchantes s’ouvriront ensuite pour lui en Indian Wells et Miami, qu’il n’a pas pu jouer en 2023 en raison de problèmes de vaccination connus. Cela signifie que chaque point gagné le classera, sans aucun écart. Il lui faudra cependant payer ses factures plus tard : les 3200 points pour le succès à Roland Garros et la finale de Wimbledon. Sur terre battue, Sinner aura cependant peu d’as à écarter, hormis la demi-finale de Monte-Carlo. C’est vrai que le rouge est probablement la surface la plus difficile pour lui, mais il y a un an, il n’était pas un joueur débordant et totalement conscient de sa force comme il l’est maintenant. Récupérez sur la brique pour dépasser dans les prés. Le Renard Roux en mission.
2024-01-31 02:13:42
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