2024-05-30 15:39:00
Le Parlement espagnol a approuvé ce jeudi 30 mai le Loi d’amnistie aux indépendantistes catalans condamnés ou poursuivis pour participation à la tentative de sécession ratée de 2017, laissant place au retour de l’ancien président régional Carles Puigdemont.
“En politique, comme dans la vie, il le pardon est plus puissant que le ressentiment“, a déclaré le président socialiste Pedro Sánchez célébrant l’approbation de votre compte X et a déclaré : « Aujourd’hui, l’Espagne est plus prospère et plus unie qu’en 2017. La coexistence fait son chemin ».
“Quelque chose de plus que de simples soupçons” : la justice espagnole poursuivra son enquête sur Begoña Gómez, épouse de Pedro Sánchez
Les autoritaires n’aiment pas ça
La pratique du journalisme professionnel et critique est un pilier fondamental de la démocratie. C’est pourquoi cela dérange ceux qui croient détenir la vérité.
La loi, qui pourrait bénéficier à quelque 400 indépendantistes condamnés ou poursuivis, a reçu au total 177 voix pour oui 172 contre à la Chambre basse, un chiffre atteint grâce au soutien des députés socialistes alignés sur le président Sánchez, des indépendantistes et nationalistes catalans et basques et de l’extrême gauche.
Désormais, il appartiendra à chaque juge de définir si l’amnistie est applicable à chacune des affaires concernées. Concrètement, les magistrats ont deux mois de soulever des questions devant la Cour constitutionnelle ou la justice européenne suite à la publication du règlement au Journal officiel.
Même si le Congrès avait déjà approuvé la mesure le 14 mars, le Sénat y a opposé son veto deux mois plus tard, de sorte que la loi a dû retourner à la Chambre basse jusqu’à ce jeudi, où les législateurs espagnols ont donné leur dernier mot.
Sánchez s’est présenté pour voter mais n’a pas pris part au débat. Il convient de mentionner que cette loi est la mesure qui a aidé le président espagnol à rester au pouvoir lors de la séance d’investiture de novembre, au cours de laquelle il avait besoin du soutien des partis indépendantistes catalans.
De leur côté, les dirigeants de l’opposition ont rappelé à plusieurs reprises que le président lui-même était contre une amnistie pour les indépendantistes avant de devoir changer d’avis pour éviter de convoquer de nouvelles élections. “Il faut faire de la vertu une nécessité”Sánchez s’est exprimé à plusieurs reprises pour expliquer son tour.
Quant aux Espagnols, les sondages montrent qu’ils sont divisés sur les mesures.
AS/fl
#Pedro #Sánchez #célébré #loi #damnistie #pour #les #indépendantistes #catalans
1717073124