Pedro Sánchez annonce depuis Kiev l’expédition de quatre autres chars Leopard

Le président du gouvernement, Pedro Sánchez s’est rendu aujourd’hui à Kiev, le jour où il inaugure la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne. Devant le parlement ukrainien, il a promis de soutenir le pays « aussi longtemps qu’il le faudra » et « quel que soit le prix à payer ».

Après avoir rencontré son homologue ukrainien, Volodímir Zelenski, tous deux se sont présentés lors d’une conférence de presse. Le président ukrainien a tenu à remercier le président du gouvernement et la société espagnole pour leur soutien et a demandé à l’Espagne de soutenir la demande de son pays d’être candidat à l’adhésion à l’Union européenne. A quoi Sánchez a répondu que sa “présence” en Ukraine démontre “l’engagement” de l’Union européenne. Il avait auparavant déjà assuré qu’il soutiendrait cette demande du président ukrainien. Cela l’a encouragé, oui, à poursuivre les réformes en Ukraine pour augmenter les possibilités une fois la guerre terminée.

Le président du gouvernement espagnol a annoncé l’envoi de quatre autres chars de combat et véhicules blindés de transport de troupes Leopard. “Nous enverrons très prochainement de nouveaux équipements militaires lourds, ils seront 4 autres chars Leopard et véhicules blindés de transport », a annoncé le président du gouvernement. Un envoi qui s’ajoute aux six autres chars Leopard déjà annoncés lors de sa dernière visite en février.

En outre, Pedro Sánchez a annoncé l’envoi d’un hôpital de campagne portable qui permettra à l’Ukraine d’augmenter sa capacité à soigner les blessés militaires et civils. Tel que rapporté par le président du gouvernement plus de 650 soldats ukrainiens blessés ont déjà été soignés et à Saragosse, des spécialistes sont formés à l’utilisation des prothèses. Davantage de professionnels ukrainiens seront également formés dans ce domaine. Auparavant, au parlement ukrainien, devant la Verkhovna Rada, et avait annoncé la livraison d’un nouveau programme d’aide d’une valeur de 55 millions d’euros par l’intermédiaire de la Banque mondiale et du Programme des Nations unies pour le développement.