Pénalité | Football | Des sports

Pénalité |  Football |  Des sports

2024-03-15 07:15:00

Lorsque Jan Oblak a placé son pied droit légèrement devant la ligne, il a laissé son pied gauche derrière afin que personne ne puisse douter du bien-fondé de son action. Il est allé chercher le penalty de Klaassen plein de foi et de qualité. Il l’a fait avec la conviction de quelqu’un qui avait déjà arrêté le précédent, lancé par Alexis Sánchez. Et qui est convaincu que ce ballon va suivre cette trajectoire ? Et aussi que si le tireur a fait l’erreur de sauver un pouce pour sécuriser le tir, ce tir finirait par trouver ses gants, il se terminerait avec le ballon hors de son but.

Cet énorme Oblak dont on disait qu’il n’était pas très doué dans l’art de sauver les penaltys : bienvenue au club. Non seulement il est arrivé avec un de ses bras, mais dans un arrêt énorme, élégant et puissant, il a réussi à dévier le ballon avec ses deux gants. Il a réussi à faire sortir le ballon du terrain et à faire redevenir le feu rouge et blanc. Le penalty et ses mystères, ceux qui, après de nombreuses années à laisser le meilleur tireur pour le dernier coup – vous savez, celui avec la plus grande pression, le plus exigeant -, aujourd’hui la tendance a changé et ils sont les premiers à tirer pour assurez-vous que le cycle démarre bien, que les énergies sont positives, que le vent souffle en faveur.

La Fédération française de football a lancé une étude sur la question des tirs au but, puisque ce sort lui a échappé lors des dernières journées disputées, aussi bien en Coupe du monde masculine que féminine, à la recherche des clés pour que la prochaine journée soit réussie. Aussi le travail à faire avec les gardiens pour obtenir de meilleurs ratios d’efficacité. Il ne faut pas oublier que, dans ces tours, il est aussi important pour le gardien de s’arrêter que pour le lanceur d’envoyer le ballon hors du but. Allez, comme hier au Metropolitano, où si les arrêts et les pénalités de matelas transformées étaient une source de joie, il ne l’a pas moins été le tir dans les tribunes de Lautaro Martínez, un autre spécialiste, qui a clôturé la manche pour donner la victoire à L’Atlético et son équipe se rendent en quarts de finale.

Bien sûr, auparavant, l’improbabilité du football avait fait échouer deux lanceurs experts comme Alexis Sánchez et Klaassen – enfin, pour arrêter Oblak – que Simone Inzaghi, l’entraîneur de l’Inter, avait introduit dans la prolongation. Peut-être qu’il l’a fait en pensant que le spécialiste et le repos étaient une formule infaillible pour une pénalité. Et la réalité, le moment, la magie du Métropolite ou la qualité d’Oblak, les ont sortis de l’équation et les ont réduits au zéro absolu.

Le fait est que, ce vendredi, nous aurons trois équipes espagnoles dans le buzz, alors que la saison dernière nous avions déjà prédit que l’invasion anglaise serait imparable et que l’Italie serait le nouveau football. Nous aurons quatre entraîneurs du Barça avec leurs évolutions et systèmes différents et particuliers. Nous aurons également huit équipes parmi lesquelles il est difficile de choisir un favori, car il semblerait que tout le monde puisse éliminer tout le monde, mais dans quelle ville, défenseur du titre et donc quelqu’un qui a déjà appris à gagner, et la Coupe gène de l’Europe du Real Madrid, il semble que cela leur donne quelques millièmes d’avantage. Celles que le ballon se charge ensuite de refuser… ou de confirmer. Peut-être l’occasion historique pour Arsenal, qui mène la Premier League, mais retrouve les quarts de finale de la Ligue des champions après 11 ans.

Ou peut-être pourrait-on dire les quarts des équipes en crise avec le Bayern Munich, le FC Barcelone, le Borussia Dortmund et l’Atlético de Madrid, impliqués dans de nombreux problèmes et doutes dans la compétition locale, mais cherchant de la lumière en Europe. Et ce PSG, qui semble toujours en ébullition, mais contre qui personne ne voudra risquer sa place en demi-finale. Au fait, lors des huitièmes de finale, les tirs au but sont revenus pour décider du vainqueur après avoir été absent depuis cette finale entre le Real Madrid et l’Atlético. Arsenal a gagné en prenant, en transformant, le premier penalty. L’Atlético lance, transforme, le deuxième. Juste une information.

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