Pénalité pour une grande partie des agriculteurs d’Overijssel en arrêt de travail pendant un an

Pénalité pour une grande partie des agriculteurs d’Overijssel en arrêt de travail pendant un an

PNA

Nouvelles de l’ONSaujourd’hui, 17:20

La province d’Overijssel a trouvé une solution temporaire pour certains agriculteurs qui seraient bientôt confrontés à des pénalités élevées en raison de leurs émissions d’azote. Le gouvernement provincial prévoit d’introduire une interdiction des engrais sur les terres agricoles appartenant à la province l’année prochaine. Cela laisserait suffisamment de place à l’azote pour compenser les émissions des agriculteurs concernés, de sorte qu’une astreinte n’est plus nécessaire maintenant.

Ce sont les soi-disant PAS reporters : des agriculteurs qui n’avaient pas besoin de permis avant 2019, par exemple pour développer leur activité et ainsi émettre plus d’azote. Ils n’avaient qu’à le signaler. Après 2019, un arrêt du Conseil d’État a soudainement imposé à ce groupe d’avoir une autorisation, ce qui a rendu leur entreprise illégale d’un seul coup.

L’armoire a promis d’accueillir les détecteurs PAS, mais un espace d’azote est d’abord nécessaire pour cela. Bien que le groupe de reporters du PAS soit officiellement illégal, de nombreuses provinces ne l’appliquent pas activement.

Mais dans la province d’Overijssel, le tribunal a décidé que cela devait être fait. Cela signifie que la province doit imposer des astreintes élevées aux agriculteurs qui continuent de travailler illégalement, ce qui peut s’élever à bien plus de 100 000 euros. Ces dernières semaines, des centaines d’agriculteurs ont protesté contre cela devant le bâtiment du gouvernement provincial à Zwolle.

Interdiction de fécondation

Le gouvernement provincial de Zwolle dit maintenant qu’en 2023, il peut renoncer à l’application de la loi pour certains des journalistes du PAS d’Overijssel. Une interdiction de fertilisation s’appliquera alors aux quelque 2 000 hectares de terres agricoles de la province, ce qui entraînera temporairement moins d’émissions d’azote.

Selon la province, les 24 journalistes du PAS qui sont dans un “processus d’application” sont aidés en tout ou en partie par cela. Cependant, la mesure n’est toujours pas suffisante pour une dizaine de “personnes à l’étroit”, précise le député Tijs de Bree. Ces entreprises ont besoin d’encore plus d’espace pour l’azote.

D’autres agriculteurs devront disposer de leur fumier d’une manière différente.

Député Tijs de Bree

La mesure temporaire, qui coûte à la province 1 à 1,5 million d’euros, a également des conséquences pour un autre groupe d’agriculteurs. Environ 300 à 400 agriculteurs louent les terres agricoles de la province pour y épandre du fumier, mais ce n’est pas permis l’année prochaine. “Ils vont devoir se débarrasser de leur fumier d’une autre manière”, explique le député Tijs de Bree.

Il nie qu’il y ait un effet de lit d’eau. “Il existe des possibilités de traiter ce fumier d’autres manières.” Dans le même temps, le député reconnaît : “C’est une solution qui nécessite une contribution de plusieurs pour aider seulement quelques goulots d’étranglement.”

“Échec du gouvernement”

Le ministre Van der Wal pour la Nature et l’Azote se réjouit de la solution temporaire que la province d’Overijssel a trouvée. “C’est bien sûr une très bonne nouvelle pour les familles pour qui l’application de la loi pesait comme un nuage noir sur leur vie.”

Elle souligne qu’avec les provinces, elle continue à chercher de l’espace pour l’azote, afin que les notifiants PAS – “tous les agriculteurs qui n’ont pas de permis en raison d’une défaillance du gouvernement” – puissent être légalisés.

Le fait qu’une solution ait maintenant été trouvée pour 2023 donne de la paix et de l’espace, selon Van der Wal. “Nous gagnons maintenant du temps pour pouvoir fournir un permis aux détecteurs PAS. Parce que ce n’est qu’alors que toute incertitude aura vraiment disparu.”

Épée de Damoclès

Le groupe d’action agricole Agractie a déclaré en réponse à la mesure temporaire prise par Overijssel qu’il s’attend à ce que l’enthousiasme des agriculteurs à louer ces terres soit considérablement plus faible maintenant. « Puisqu’aucun fumier ne peut y être épandu, les rendements des récoltes sont donc plus faibles. Il est important que le prix de location soit en conséquence.

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