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Perquisition et saisie : des circonstances exceptionnelles justifient une demande sans mandat adressée à Facebook

by Nouvelles

Lorsque le gouvernement a envoyé une demande d’urgence à Facebook concernant les communications privées du défendeur, sa demande sans mandat était appuyée par des circonstances urgentes, notamment l’augmentation significative de l’activité de publication du défendeur ; le caractère militant, pro-jihad et pro-ISIS de ces postes ; la menace mondiale accrue d’attaques de représailles à la suite des odieuses fusillades de masse en Nouvelle-Zélande et du désir documenté de l’accusé de tuer des Américains.

Arrière-plan

Mohammed Azharuddin Chhipa décide de supprimer toutes les preuves obtenues par le gouvernement en réponse à deux demandes de divulgation volontaire de Facebook en vertu de la loi sur les communications stockées, ainsi que toutes les preuves obtenues lors de recherches ultérieures « fondées, en partie » sur ces divulgations.

Analyse

Les réponses de Facebook aux demandes § 2702 contenaient à la fois des « messages directs » privés et d’autres communications non privées du défendeur, y compris des publications publiques, des republications, des commentaires et des interactions avec des publications d’autres titulaires de comptes Facebook. Le défendeur ne parvient pas à établir une attente raisonnable en matière de vie privée dans quelque domaine que ce soit. non privé les messages qu’il a postés ou transmis via ses comptes Facebook ; par conséquent, le quatrième amendement ne s’applique à aucun de ces matériaux.

Le gouvernement ne conteste pas que le FBI n’a pas réussi à obtenir de mandats de perquisition à l’appui de ses demandes au titre du § 2702. Au lieu de cela, il fait valoir que ces demandes relèvent de l’exception bien établie à l’exigence d’un mandat en matière d’urgence : l’augmentation significative de l’activité de détachement du défendeur ; le caractère militant, pro-jihad et pro-ISIS de ces postes ; la menace mondiale accrue d’attaques de représailles à la suite des odieuses fusillades de masse en Nouvelle-Zélande et du désir documenté de l’accusé de tuer des Américains.

Le tribunal est d’accord. La vague de messages de l’accusé en février et mars 2019 a marqué une nouvelle série de faits sur le terrain auxquels le FBI a réagi activement. Il s’agissait d’une nouvelle vague d’activités de la part d’un sympathisant islamiste connu ayant un intérêt avéré pour le meurtre d’Américains. Sur la base de ces faits et de ce contexte, le tribunal estime que le FBI a raisonnablement perçu une « menace ou un danger immédiat et crédible » de la part de l’accusé justifiant une intervention d’urgence.

Le tribunal crédite également l’affirmation du gouvernement selon laquelle une demande fondée sur un mandat aurait probablement retardé la réponse de Facebook, compte tenu de ses antécédents, et aurait exacerbé de manière déraisonnable la menace pour la vie humaine. Compte tenu de ces réalités (qu’il ne conteste pas), les arguments du défendeur selon lesquels les forces de l’ordre auraient pu atteindre leurs objectifs tout aussi efficacement en demandant un mandat tombent à plat. Le gouvernement a prouvé, par la prépondérance des preuves, que la demande sans mandat § 2702 du FBI à Facebook le 19 mars 2019 constituait une recherche raisonnable aux fins du quatrième amendement.

Concernant la demande d’août 2019, la demande § 2702 que le FBI a soumise à Facebook mettait l’accent sur la relation entre l’accusé et Joyce Fornal, une militante islamiste présumée aux Philippines, qui avait récemment été arrêtée, et sur les récentes déclarations de l’accusé indiquant un désir de commettre des actes de la violence, y compris pour atteindre le martyre, comme principales raisons pour lesquelles le FBI a estimé que l’accusé représentait une menace potentielle immédiate. Cette menace, à son tour, a rendu objectivement raisonnable le dépôt par le FBI d’une demande d’urgence § 2702 auprès de Facebook. Les pièces pertinentes versées au dossier corroborent les affirmations factuelles du gouvernement.

La requête en suppression du défendeur a été rejetée.

États-Unis c. Chhipa, affaire n° 1 :23-cr-97, 5 novembre 2024. EDVA à Alexandrie (Novak). VLW 024-3-595. 20 p.

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