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Perséides : un guide pour profiter des larmes de San Lorenzo, la nuit avec le plus d’étoiles filantes | Science

Perséides : un guide pour profiter des larmes de San Lorenzo, la nuit avec le plus d’étoiles filantes |  Science

2023-08-07 09:31:34

Observer les Perséides, l’un des spectacles astronomiques les plus attendus de l’été, ne nécessite ni instruments de la NASA ni aucune connaissance scientifique : il suffit de s’éloigner de la pollution lumineuse des grandes villes, d’arrêter de regarder son mobile pendant environ 10 minutes pour que la vue s’adapte à l’obscurité et ravit de contempler le ciel nocturne. “Une chose que nous recommandons est de voir la pluie de météores allongée sur une surface horizontale, car en restant longtemps debout, on se retrouve avec une douleur mortelle au cou”, plaisante l’astrophysicien Javier Armentia, directeur de l’Observatoire astronomique planétaire de Pampelune, à la capitale navarraise.

De la seconde quinzaine de juillet à la fin août, cette pluie de météores, également connue sous le nom de Perséides, se produit. Plus précisément, le maximum pour pouvoir voir le astroshow C’est le petit matin de la nuit du 12 au 13 août, tel que rapporté par l’Instituto de Astrofísica de Canarias (IAC). Ce phénomène cosmique, où l’on peut voir plus de particules entrer en collision avec l’atmosphère terrestre que d’habitude, trouve son origine dans la comète 109P/Swift-Tuttle, large de 26 kilomètres, découverte en 1862, comme l’explique l’astrophysicien Pablo Pérez González, du Center for Astrobiologie du CSIC. Et il ajoute : “la Lune sera dans le trimestre décroissant à cette date, la nouvelle lune est le 16 août, donc 2023 sera très propice pour voir la grande pluie de météores d’été.”

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Les Perséides sont les particules gazeuses et solides qui se détachent de la queue de la comète dans chacune de ses orbites autour du Soleil, tous les 133 ans. Lorsque la Terre pénètre dans le nuage de poussière que la comète laisse comme une traînée dans l’espace, les particules qui pénètrent dans l’atmosphère terrestre constituent la pluie de météores estivale. Des particules parfois aussi petites qu’un grain de sable qui, en raison d’un impact aussi soudain avec l’atmosphère et de la température élevée en quelques fractions de seconde, se désintègrent et leur flash est ce que l’on peut observer.

Compte tenu des conditions optimales en termes d’obscurité et de clarté du ciel, un citoyen moyen peut voir entre 50 et 100 étoiles filantes par heure, explique Armentia. “C’est la nuit de l’année qu’on va voir plus de stars, il y a des gens qui s’attendent à une averse continue”, précise le réalisateur, “mais la bonne attitude pour les voir est d’être surpris, les quelques-uns que vous parvenez à vois au moment où tu regardes le ciel, c’est déjà merveilleux.”

C’est la nuit de l’année avec le plus d’étoiles filantes ; il y a des gens qui s’attendent à une averse continue, mais la bonne attitude est d’être surpris

Javier Armentia, astrophysicien et directeur du Planétarium de Pampelune

Comme chaque été, Armentia organise un événement de vulgarisation scientifique, qui se déroulera cette année dans la ville de Puente de la Reina, une municipalité à 20 minutes de la capitale de Pampelune. La localité a collaboré avec les scientifiques de l’observatoire à l’installation d’un réseau d’éclairage qui ne se projette pas vers le haut, afin qu’il soit le plus durable possible et moins en conflit avec la nuit, que l’on appelle “zones spéciales de protection de la nuit”. ciel », détaille le scientifique.

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L’initiative qui s’inscrit dans le projet de fondation Lumière des étoiles qui a été lancé à La Palma par l’IAC en 2007. L’Espagne la moins peuplée a “un potentiel à revendiquer” dans la lutte contre la pollution lumineuse, souligne l’astrophysicien : “L’Espagne vide est celle qui a le meilleur ciel, ce qui pour le l’observation des astres devient une valeur ».

La luminosité nocturne croît de 10% par an, la composition montre le ciel dans différents environnements terrestres en fonction de la pollution lumineuse.NOIRLab/NSF/AURA, P. Marenfeld

L’obscurité est la meilleure recommandation pour ne pas manquer le spectacle céleste. Ainsi, Armentia rejoint les critiques contre la prolifération de la pollution lumineuse ces dernières décennies dans les villes et leurs environs, ainsi que la multiplication des satellites privés en orbite qui entravent les travaux scientifiques et l’observation. Pour l’astrophysicien, il s’agit d’un net revers : « Depuis les années 1990, la qualité du ciel s’est détériorée ; même pour pouvoir voir la voie lactée, les gens qui ont déjà l’âge se rappellent quand on allait en ville, mais tu demandes aux petits enfants du planétarium, ils disent non ».

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Un type de pollution qui perturbe la vie animale, ce qui inclut également la santé humaine, car une exposition constante à la lumière altère le rythme circadien et le microbiome intestinal des personnes. “Nous ne faisons pas de prosélytisme, mais la vérité est que c’est une merveilleuse occasion de profiter des Perséides pour parler de la beauté du ciel nocturne”, conclut le directeur de l’observatoire.

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