Personnes âgées non autonomes : briser le moule pour éviter l’effondrement du système

2024-09-12 14:52:35

Problèmes concrets pour des solutions système. Le défi lancé lors de l’atelier « Personnes âgées sans assistance » était également méthodologique. Dilemmes et solutions pour innover dans les services territoriaux” organisé à Florence par le consortium Zenit avec le soutien d’universités et d’organismes représentatifs du mouvement coopératif. Une comparaison à laquelle ont participé des administrateurs publics de trois régions : Toscane, Ombrie et Émilie-Romagne. En particulier Serena Spinelli (conseiller pour les politiques sociales en Toscane), Camilla Sanquerin (conseiller pour les politiques sociales de Sesto Fiorentino et président de la Société de Santé de la Région Florentine du Nord-Ouest) Luca Coletto (Conseiller pour le Bien-être de l’Ombrie), Michele De Pascale (maire de Ravenne et candidat à la présidentielle pour la région Émilie-Romagne) e Luca Rizzo Nervo (Conseiller pour le Bien-être social à Bologne). Le directeur de la Florence Health Society est également intervenu pendant les travaux, Marco Nerattini.

Par rapport à cette demande, l’ensemble des outils d’administration partagés – notamment les règles du code du tiers secteur en matière de coprogrammation et de co-planification – a été identifié comme le passe partout pour les évolutions du système. À condition toutefois qu’il suppose une plus grande « interopérabilité » par rapport à d’autres appareils et ressources. Bref, la gestion partagée ne se résout pas seulement dans son cadre formel et pratique qui, par ailleurs, apparaît encore plein d’éléments d’incertitude sur certaines étapes clés et d’ambivalence sur les cultures d’usage. En effet, peut-être aussi pour dépasser ces limites et dérives, il apparaît nécessaire de construire les conditions opérationnelles, de gestion, et surtout de gouvernance qui permettent l’insertion d’autres « modules » qui, pour diverses raisons, ne sont pas natifs de ce nouveau mode d’administration. . Un défi d’hybridation pour consolider une innovation émergente et en faire un véritable paradigme gouvernemental et non un sous-produit procédural.

Mais quels sont les principaux apports que la gestion partagée devrait pouvoir favoriser et gérer, sans se dénaturer mais plutôt en contaminant positivement l’ensemble des systèmes territoriaux de protection sociale ? Quatre grands domaines ont émergé de la réunion florentine.

Le premier concerne les systèmes de placement familial des services actuellement dominants tels que les autorisations et accréditations qui pourraient retrouver une plus grande plasticité par rapport à l’évolution des besoins grâce à une injection de méthode et de logique de co-planification et co-programmation dans la définition et l’évaluation des normes.

La deuxième greffe concerne les ressources économiques et des ressources financières qui doivent être mobilisées en plus de celles transférées de l’administration publique et du tiers secteur lors de la co-planification, créant ainsi des effets de levier sans précédent en ce qui concerne les flux de ressources venant à la fois d’en bas (par exemple, le financement participatif) et d’en haut. perspective (par exemple, financement de projet).

Le troisième module supplémentaire pour l’administration partagée concerne les processus d’adoption, et pas seulement de création, de nouvelles technologies liés au bien-être afin qu’ils soient réellement efficaces et ne finissent pas dans l’impasse de l’expérimentation comme une fin en soi.

Enfin et surtout, l’insertion d’une administration partagée a été soulignée pour infrastructurer une chaîne de soins plus étendue et articulée composée de professionnels, de soignants et de ressources communautaires pour laquelle il est nécessaire de régénérer un nouveau récit partagé. Tous ces ajouts, on l’a répété à plusieurs reprises, sont nécessaires non seulement pour l’efficacité mais surtout pour accroître les impacts. En ce sens, lors de la dernière séance de discussions avec les administrateurs publics animée par le directeur de VITA Stefano Arduini on a constaté la non-soutenabilité pour les partenaires des organismes publics de l’incapacité d’ajuster les tarifs par rapport aux dispositions des renouvellements contractuels, en premier lieu celui de la coopération sociale. A titre d’exemple : parmi les trois régions qui ont participé aux travaux, seule l’Émilie-Romagne a procédé aux ajustements. Cependant, les conseillers de Toscane Spinelli et d’Ombrie Coletto n’ont pu reconnaître le retard qu’en s’engageant à y remédier le plus rapidement possible.

Un moment de la rencontre à Florence lors du discours du maire de Ravenne Michele De Pascale

En conclusion, l’événement de Florence a constitué une sorte de “stress test” pour la gestion partagée. S’il parvient à se rendre plus interopérable par rapport à ces facteurs de développement et à d’autres, il sera peut-être mieux à même de répondre aux exigences posées par le secteur des services sociaux pour les personnes âgées. Après la réduction (jusqu’à l’échec) de la réforme de la non-autosuffisance, il ne reste plus qu’à repartir, fort de méthodes, d’approches et de volonté nouvelles, à partir de territoires qui ont historiquement représenté des terrains d’expérimentation et, au en même temps, de mettre en œuvre des systèmes intégrés de fourniture et de politique sociale.

Photo : Pexels/Matej

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