PESARO COMME WUHAN, CANULAR OU VÉRITÉ

PESARO COMME WUHAN, CANULAR OU VÉRITÉ

2023-05-03 11:39:00


TÉLÉVISION

Chers amis, collègues, camarades, passants,

Avec Francesco Toscano à la barre et avec Giulio Tarro, Angelo Distefano et la conseillère municipale de Pesaro Lisetta Sperindei, nous avons discuté de la manifestation à Pesaro contre le projet de Centre de recherche, ou Biolab si vous préférez. Le soussigné était entouré.

Je sais très bien qu’avec ma position sur l’événement, sur qui l’a organisé et sur le sujet des bio-laboratoires en Italie, je me suis fait beaucoup d’opposants, de critiques, voire d’ennemis (à en juger par la virulence émotionnelle de certaines réactions) . Cela se produit lorsqu’un tabou est violé et lorsqu’un totem est démoli.

Le tabou, c’est la peur du virus et, tout de suite après et ensemble, du faux et pernicieux vaccin. Un processus d’intentions s’est greffé sur cette peur, comme celles contre les sorcières au Moyen Âge, ou contre les no vax, no green pass, ou les « poutiniens » aujourd’hui. Le tabou est la remise en cause d’un fait a priori affirmé comme certain : le biolab, monté par des criminels avérés, pourra produire et propager des virus mortels, comme Wuhan en Chine. Le totem, c’est la peur du virus qui rassemble beaucoup et qui fait d’un état d’esprit collectif une communauté rassurante. De quoi éclipser toutes les autres priorités : la guerre, la fraude climatique, la dictature de l’OMS à venir, l’effondrement programmé du pays avec les autonomies notoires des égoïstes, la stratégie de dépeuplement à plusieurs niveaux, l’assaut vraiment féroce contre le travail et les travailleurs (mai 1).

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Sortir de la peur collective d’un phénomène donné est une nécessité qui implique un élargissement de sa vision du monde et donc une fatigante maturation politique. Rester attaché à cette peur monothématique conduit à la psychose et risque d’être manipulé par ceux qui savent manipuler.

Brisons le tabou. On parle de biolabs comme ceux d’Ukraine que les USA voudraient disséminer en Italie. Il n’y a pas la moindre indication que cela est prévu ou se produit. Mais assez pour terrifier. On prétend que le Centre de recherche de Trieste, modèle d’iniquité en matière de santé, serait impénétrable et incontrôlable. Et qui sait quelles expressions horribles seraient utilisées (évidemment toujours au subjonctif). C’est un faux sensationnel à attribuer au scoop mania d’un correspondant de l’émission “Fuori dal Coro”. Le centre de Trieste est ouvert, peut être visité par des journalistes, des scientifiques, des politiciens, même des groupes scolaires et complètement sous contrôle. Comme tous les autres centres de recherche. Chaque centre de recherche est identifié, de Spallanzani (bien méritant) à San Raffaele, comme un laboratoire d’armes biologiques qui risquent d’être utilisées contre nous, ou qui risquent de s’échapper parmi le peuple, comme à Wuhan.

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Tout et son contraire ont été dits sur Wuhan, également en termes géopolitiques. Sur Fort Detrick, le biolaboratoire des forces armées américaines, d’où sont effectivement sortis des agents pathogènes (à partir du lointain Anthrax) et qui a dû être fermé, non sans avoir provoqué des épidémies de maladies respiratoires dans la région (Maryland), ni Fracassi ni d’autres n’ont jamais rien dit.

Je laisse l’attention qui reste à la vision de la transmission. Je termine ici, comme dans le programme de Toscano, par une invitation à dépasser le totem de la peur, surtout celle sans fondements avérés, et plutôt à en faire trop avec colère, indignation et courage. Contre certains ennemis, qui ne manquent pas. Quant à mes différences par rapport au travail de mon collègue Fracassi, il y aura bientôt moyen de les expliquer.



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