2025-01-10 03:46:00
Vendredi 10 janvier 2025, 01:46
L’auteur-compositeur-interprète de rock navarrais Petti (Juan Luis Pérez Mitxelena, Bera de Bidasoa, 51 ans) a entamé une série de concerts pour célébrer ses 25 ans de carrière, depuis la sortie de son premier album, “Amets bat” (1999 ). Mais curieusement ce jeudi à l’Antxiki (la petite salle du Kafe Antzokia, où 77 âmes se sont rassemblées) pas une seule chanson des onze de ce premier album n’a été jouée parmi les 15 qu’il a jouées en 72 minutes dans un quintette de trois guitares, devant le groupe Etxeko Uzta (récolte maison), avec Joseba Irazoki à sa droite (« Irazoki améliore n’importe quel groupe », a commenté Óscar Cine à propos de ce musicien parmi d’autres de Atom Rhumba, Nacho Vegas, María Berasarte…), avec le soutien rythmique derrière lui d’Igor Telletxea à la batterie puissante (María Berasarte, Eñaut Elorrieta, Joseba Irazoki eta Lagunak…) et Iñigo Telletxea aux quatre cordes (Errobi , Anje Duhalde), et à sa gauche avec la troisième guitare Rubén Caballero (Eñaut Elorrieta). A part le batteur, tout le monde avait de gros pédaliers aux pieds.
Dès le début, Petti & Etxeko Uzta sonnaient électriques, authentiques et croustillants, dotés du punch d’un groupe américain plongé dans une tournée européenne déjà filmée (le premier ‘Ni naiz’). Le quintette, entouré de lumières impossibles, roulait électrique et homogène, avec la voix puissante de Petti, disciple hors pair de Mark Lanegan. Il y a eu quelques moments de rock très mélodique, comme Danny Champ ‘Hitz jarioa’ et puis dans un plan optimiste très proche de Gatibu ‘Xoria kantari’, ils ont tourné le tempo blues de ‘Money’ de Pink Floyd dans ‘Ziztak iraula’ pour clôturer le rappel et le concert, le point culminant de l’événement fut ‘Zeure begi haien zizare’ avec son tumbao comme les Rolling Stones en enfer (avec une autre partition choc de Irazoki et avec la voix forte du leader), ils ont poussé à plusieurs reprises la mécanique (dans ‘Eroriko naiz’ et dans le vieux ‘Sekula ez erortzea’, qui résonnait avec Girls Against Boys), ils ont souvent invoqué Neil Young et le New American Rock de Dream Syndicate, et à plusieurs reprises nous avons pensé que ce punch constant irait bien pour les concerts de Gari.
Et à la fin, dans la dernière chanson, pour ceux qui n’avaient pas remarqué l’autocollant avec le drapeau palestinien sur la guitare d’Irazoki ou l’insigne de Petti avec le dessin d’un foulard palestinien, le Navarrais est retourné au vestiaire et est réapparu en agitant un drapeau palestinien, cet endroit idéalisé où le rock est interdit (et la musique en général, par exemple le reggaeton), où l’on ne peut boire d’alcool nulle part, où les gays sont littéralement tués dans la rue, et où Entre autres particularités, ils laissaient les femmes quitter la maison. À la fin…
#Petti #avec #trois #guitares #Antxiki
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