Philipp Würz – l’homme derrière la nourriture pour les athlètes et les visiteurs

Dans la cantine principale, vous souhaitez servir 3 500 plats en une seule fois. Combien de personnes vous aident dans cette tâche ?
Rien que pour cela, il y a 1 000 personnes si l’on additionne les managers, les logisticiens, les cuisiniers et les serveurs. Il y aura jusqu’à 40 000 repas par jour. C’est un chiffre incroyable et l’infrastructure doit donc être solide. La différence entre notre projet et les JO précédents est que nous n’installons pas de tente avec climatisation et cuisine temporaire. Nous sommes dans une ancienne usine, la Cité du Cinéma. Nous devons transformer cela en aire de restauration. Un énorme défi, mais ce sera formidable. Quand on entre dans le bâtiment, on dirait une cathédrale.

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Parlons à nouveau de l’empreinte carbone. Vous souhaitez atteindre 1 kilogramme de dioxyde de carbone au lieu d’une moyenne de 2 kilogrammes par repas. Comment c’est censé fonctionner?
Plus nous utilisons des produits locaux, plus les émissions de CO2 liées aux transports sont faibles. Cela fait une énorme différence. C’est de là que vient notre affirmation d’utiliser 80 pour cent de produits français. Nous réduirons également la consommation de viande et proposerons beaucoup plus de plats végétariens. Nous n’allons pas aussi loin avec les athlètes car ils doivent recevoir leurs repas habituels. Mais dans la restauration collective, 60 pour cent de notre offre de sandwichs sera en réalité végétarienne. Les repas du personnel sont végétariens à 50 pour cent.