Pierre Bokma. Invité d’été et vagabond – De Groene Amsterdammer

Je préfère écrire sur une soirée idéale pour les Summer Guest, une soirée qui semble toujours être planifiée à nouveau. Les soirées avec Garry van Pinxteren, Sana Valiulina et Liesbeth Zegveld ont été des moments forts et j’ai trouvé celle avec Sakir Khader suffisamment remarquable pour continuer à la regarder.

Je n’ai pas vraiment été dans le vif du sujet avec cet invité de l’été dernier, Pierre Bokma, en partie à cause de son intervieweuse Hanneke Groenteman. Je la connais comme une causeuse pointue, engagée et pleine d’esprit, mais elle semblait maintenant dans une position admirative qui empêchait toute autre question ou commentaire. Le « petit » aperçu de lui-même, qui nous était promis en début de soirée, restait donc flou et fragmenté. À en juger par le regard de Groenteman, elle ne comprenait souvent pas ce qu’il disait, mais elle laissait quand même faire. Bokma était et restait dans le rôle de « l’acteur de premier plan », intouchable, la façon dont il s’enivrait lentement augmentait son pathos. J’avais espéré que Groenteman serait capable de voir un peu plus clair, ne serait-ce qu’en se moquant de lui de manière positive de temps en temps, ce qu’elle peut généralement faire mieux que quiconque sans devenir agaçante.

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Au lieu de cela, tout est devenu un peu sacré ce soir, depuis le jeu de Bokma lui-même, très « triste », jusqu’à la « surveillance » avec les bonobos, plus intelligents qu’on ne le pense mais – un petit point de Groenteman – résolvant tout avec le sexe, et les glorifiés soupirant ensemble lors d’un entretien avec le prince Claus.

© VPRO

L’explication de son choix de film, Il faut qu’on parle de Kevinle chef-d’œuvre de Lynne Ramsay d’après le roman de Lionel Shriver, est resté énigmatique, d’autant qu’il a affirmé à quelques reprises qu’il s’agissait de son troisième choix. Quels étaient les deux autres films qu’il aurait préféré montrer ? Oui, c’était son enfance, il était aussi un « enfant assez dangereusement indiscipliné », qui n’a pas connu de plus grande victoire que de pouvoir blesser sa mère et sa mère adoptive.

L’explication de Jeremy Griffith sur la condition humaine lui a ouvert les yeux sur la complexité du cerveau et sur la façon dont il fonctionne entre l’instinct et la conscience. Les instincts ne doivent pas nécessairement être des ennemis, une découverte qui l’a aidé à réfléchir sur sa propre frustration et sa colère. C’est peut-être un bon signe que j’aurais aimé en savoir plus sur cela, sur la façon dont il organisait désormais sa vie d’adulte avec ses enfants de femmes différentes, tout en me demandant pourquoi j’aurais voulu en entendre davantage. Comme s’il pouvait y avoir une vérité là-dedans, également sur le métier d’acteur, qui n’a pas encore été révélé.

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“Vous êtes-vous déjà senti très perdu ?”, a demandé Groenteman.

“Oh oui, bien sûr”, dit Bokma. « Sans famille d’où vous venez, vous devenez un vagabond. »

Il est grand temps de se “ressaisir” et de regarder Luka Modric, le footballeur croate dont ils n’avaient apparemment plus besoin de se convaincre du “brillance” et de “l’hyper-intelligence”. C’est toujours comme ça que ça se passait ce soir. Beaucoup de douleur dans l’air – la culture de la peur à l’ITA, la direction contestée d’Ivo van Hove – et des questions intéressantes – faire semblant contre agir, ce qui rend un réalisateur « agréable », morosité et dépression – mais à chaque fois la conversation semblait prématurément étouffé par des superlatifs encore et encore, ou « hé », quelque chose de différent.

Ce que Bokma a dit à propos de son service était intéressant. Qu’on lui a appris tellement de choses en peu de temps, sur les gens, le matériel, les exercices… Il a appris ce qu’était la discipline et l’importance de la concertation. Et lorsqu’on lui a demandé s’il était satisfait de sa vie, il a répondu que la seule chose qu’il ne voulait pas, c’était d’être décrit comme un « vieil homme blanc ». Une peur compréhensible, rien qu’en l’assouplissant avec « qualité », « ce que vous faites », et tout d’un coup elle est devenue plus petite, et je nous ai vus assis là, le spectateur et celui qui était observé.

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Comme si c’était censé l’être, il est ensuite sorti via un fragment Ratatouille sur le rôle du critique, ce pou lâche sur le canapé à la maison (mes mots). Un Bokma ardent : « L’article le plus stupide est toujours meilleur que ce que le critique en écrit. » Je peux être d’accord avec cela dans une certaine mesure, même si la critique est également nécessaire pour faire briller la qualité. Par exemple, ceux de De warm shop et d’Orkater, dont l’existence a été menacée et finalement défendue à juste titre par Bokma comme des plateformes indispensables au nouveau théâtre.

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VPRO est actif du 21 juillet au 25 août Invités d’été est à voir tous les dimanches soir sur NPO 2.

2024-08-26 13:43:11
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