Pieter Omtzigt critique la politique de l’azote : “Le Cabinet sape délibérément l’État de droit”

Pieter Omtzigt critique la politique de l’azote : “Le Cabinet sape délibérément l’État de droit”

Si davantage de Néerlandais commencent à conduire à l’électricité, si les centrales au charbon sont fermées et si les usines réduisent les émissions nocives, cela entraînera également une baisse considérable des émissions d’azote. Et ainsi la réduction chez les agriculteurs peut alors être considérablement réduite, indique le rapport.

Le fait que ce rapport n’ait pas été publié est ridicule, déclare Omtzigt : “S’il y a un autre calcul possible, qui signifie qu’il faut réduire l’ammoniac dans l’agriculture, alors il aurait dû au moins être sur la table lors du débat au sein de la Chambre des représentants. Maintenant, le gouvernement dit : c’est le seul plan.

En tout cas, il trouve que le processus est allé beaucoup trop vite : “Ce sont des plans très compliqués qui valent 25 milliards. C’est 6 000 euros par foyer. Normalement on prend plusieurs mois sur ce genre de plans, maintenant c’est bouclé en deux semaines par la pièce chassée !” C’est conscient, pense-t-il.

“L’échange n’est pas possible”

L’écologiste Arnold van den Burg est plus prudent quant au contenu du rapport. “Nous ne devrions pas devenir trop riches trop rapidement”, dit-il. Un azote n’est pas l’autre : “Les oxydes d’azote qui peuvent être économisés, notamment dans l’industrie, ont un effet écologique différent de l’ammoniac et de l’ammonium qui proviennent de l’agriculture.” L’azote agricole est plus nocif que l’azote industriel, vous ne pouvez donc pas simplement l’échanger, dit-il.

Il a également d’autres mises en garde. “Les objectifs climatiques de 2030 ne sont de toute façon qu’une position provisoire, et nous avons d’autres domaines politiques (comme la qualité de l’eau) où la réduction de l’azote est également nécessaire.”

pas de loi

Le rapport n’est pas la seule chose qui a mis Omtzigt en colère. Il est également mécontent qu’aucune loi n’ait encore été faite pour le plan azote, mais seulement un « mémorandum de politique ». Cela donne à la Chambre moins d’occasions de poser des questions critiques, mais cela rend également les plans juridiquement vulnérables. « Si vous expropriez un terrain sans loi, le juge tirera un trait… », pense-t-il.

Au CNRC, l’expert en administration publique Paul Bovend’Eert a même qualifié cela de crime d’office. Omtzigt est d’accord : « Il est tout à fait normal dans un État de droit que vous meniez une politique sur la base d’une loi en vigueur, et non sur la base d’une loi qui n’existe pas.

Incidemment, d’autres ont mal tourné pour le cabinet : le ministre Staghouwer a également dû réécrire son « mémorandum de perspective » parce que la Chambre n’était pas satisfaite. “Ce qui va encore bien, je dirais!”, dit Omtzigt.

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