Plaintes pour harcèlement contre Elon Musk et SpaceX : des représailles et des publications “obscènes et dégradantes”

Plaintes pour harcèlement contre Elon Musk et SpaceX : des représailles et des publications “obscènes et dégradantes”

Ils menacent de représailles contre ceux qui ont tenté de protester, y compris le licenciement dans certains cas, après avoir diffusé une lettre ouverte critiquant le comportement d’Elon Musk sur les réseaux sociaux. Ils constatent que son humour souvent inapproprié en ligne est imité en interne.

Des publications «obscènes et dégradantes» sur Twitter

«Le harcèlement était principalement visuel car le PDG Elon Musk fait des déclarations publiques obscènes et dégradantes envers les femmes, les personnes transgenres et les homosexuels sur son compte Twitter (rebaptisé X depuis, NDLR)», rapporte Paige Holland-Thielen, l’une des ingénieures à l’origine de la lettre, dans sa plainte.

Elle explique également qu’elle devait régulièrement consulter le compte Twitter du milliardaire (qui a racheté le réseau social fin 2022) car il y publie fréquemment des informations sur SpaceX.

Elle raconte également avoir reçu une évaluation de ses performances la jugeant «trop émotive» et lui demandant de «faire preuve de plus d’humilité», après avoir fait part à son supérieur de ses inquiétudes concernant un collègue masculin qui s’attribuait le mérite de son travail.

Des auditions prévues en mars

En janvier, SpaceX a porté plainte contre l’inspection américaine du travail, le NLRB, pour tenter de l’empêcher d’auditionner ces anciens salariés. L’entreprise affirme que le fonctionnement de cette agence fédérale est anticonstitutionnel et que la procédure d’audition viole le droit du groupe à un procès avec un jury.

Une audition des plaignants par le NLRB est censée avoir lieu début mars.

Lire aussi: De nouvelles plaintes contre Tesla pour harcèlement sexuel

Tesla, autre fleuron d’Elon Musk, a fait l’objet d’accusations de racisme et de harcèlement sexuel sur son site californien. «Après avoir reçu des centaines de plaintes de travailleurs, nous avons trouvé des preuves de ségrégation raciale à l’usine de Fremont», avait déclaré en février 2022 Kevin Kish, le directeur de la CRD.

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