“Plan Grand Froid” activé en Wallonie: Entretien avec Philippe Close

Aide aux sans-abri : le “Plan Grand Froid” sera mis en place dès ce mercredi 1er novembre en Wallonie

“Il faut cesser d’opposer les mesures de préservation de l’environnement à la question du logement des gens. Nous ne pouvons pas accepter que des personnes dorment dans les rues d’une ville comme Bruxelles”, argumente Philippe Close. “Souvent, les gens ont peur des logements sociaux et craignent une augmentation de la criminalité. Mais ce n’est pas ce que l’on constate”, explique-t-il. Il admet cependant que “le taux d’emploi dans nos logements sociaux est trop faible. Seuls 17 % des habitants des logements sociaux travaillent, et cela aussi doit être pris en compte dans nos politiques sociales.”

En ce qui concerne la crise de l’accueil, il appelle l’ensemble de la classe politique à agir. “Je ne demande pas seulement à Nicole de Moor. Si chacun fait sa part, nous pouvons y arriver”, déclare-t-il. “Nous ne sommes pas la Grèce ou l’Italie, on tente de nous donner cette image avec un afflux de migrants. Je comprends que pour mes collègues grecs ou italiens, la situation soit compliquée. Mais nous ne sommes pas dans cette situation”, affirme Philippe Close.

Concernant le récent départ de Julien Uyttendaele et la laïcité au sein du PS, Philippe Close est catégorique. “Qui a été le principal parti à voter en faveur des lois laïques : l’euthanasie, l’avortement, le mariage et l’adoption pour les couples de même sexe ? C’est nous, c’est le PS. Il n’a jamais manqué une voix. Le MR n’a jamais voté ces lois”, explique-t-il. “(…) Le débat sur la laïcité cache quelque chose d’autre. On veut parler de la laïcité pour éviter d’aborder les vrais problèmes sociaux. Mais nous n’avons aucun problème à discuter de la laïcité.”

Julien Uyttendaele : “Aujourd’hui, il existe deux partis socialistes”

Retrouvez l’intégralité de l’interview dans la vidéo en tête d’article.