Planification municipale de la chaleur : marchandage des prix sur la planification de la chaleur

Le gouvernement fédéral a fait beaucoup de concessions, surtout aux petites communautés. Les procédures ont été simplifiées, les valeurs limites abaissées. Les communes voisines, par exemple, devraient pouvoir établir ensemble leurs plans de chauffage afin de réduire les coûts. Malgré les critiques acerbes des organisations environnementales, le gouvernement a considérablement assoupli les objectifs climatiques à atteindre : d’ici 2030, seuls 30 % des réseaux de chauffage urbain doivent être alimentés par des énergies renouvelables. Un projet de loi antérieur avait envisagé 50 %. Les ministères de la construction ont fait valoir que cela serait difficilement réalisable pour de nombreuses municipalités. Seul l’objectif ultime de neutralité climatique d’ici 2045 a été respecté.

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Derrière toutes ces concessions se cache aussi la volonté du gouvernement Ampel de mener jusqu’au bout un autre projet phare controversé. La loi sur l’énergie dans les bâtiments (GEG) ne peut être appliquée que lorsque la planification municipale de la chaleur prend effet sur le site. Plus précisément, il s’agit de l’obligation très contestée pour les propriétaires d’alimenter leurs systèmes de chauffage avec au moins 65 % d’énergies renouvelables.