Les chiffres concernant la violence subie par les médecins et les professionnels de la santé au cours de l’année écoulée dressent un tableau alarmant. Plus de 18 000 agressions ont été recensées au niveau national en 2024, impliquant environ 22 000 professionnels, selon les données de l’Observatoire du ministère de la Santé sur la sécurité des professionnels de la santé. En moyenne, chaque établissement a subi 116 actes de violence en un an, soit une augmentation de 5,5%, comme le confirme une enquête de la Fédération des entreprises sanitaires et hospitalières (Fiaso). De plus, un professionnel de la santé sur deux est victime de violence, et 260 000 incidents ont été signalés chez les infirmiers en 2024, selon le syndicat Nursing up.
À l’occasion de la Journée nationale de l’éducation et de la prévention contre la violence envers les professionnels de la santé et du secteur social, des voix se sont élevées pour exprimer le malaise des blouses blanches, soulignant la nécessité d’une plus grande sensibilisation de l’opinion publique. Une campagne a été lancée sur les réseaux sociaux et dans les lieux de soins avec le slogan « Ti ha salvato. Ti salverà ancora. Rispetta chi si prende cura di te e dei tuoi cari » (Il vous a sauvé. Il vous sauvera encore. Respectez ceux qui prennent soin de vous et de vos proches), afin de mettre en évidence le rôle essentiel du personnel soignant dans la vie de chacun.
Un rapport a révélé que 91% des professionnels de la santé estiment qu’il est de plus en plus difficile de travailler et que 74% se sentent menacés de burn-out. Un chiffre alarmant révèle qu’une « irrésistible tentation » de quitter le service de santé se répand parmi les médecins : 51,4% déclarent avoir l’intention d’aller travailler dans un autre pays. De plus, 71,8% des médecins se sentent les boucs émissaires des lacunes du système de santé. D’héros à « coupables » de ce qui ne fonctionne pas. Par ailleurs, une autre enquête révèle que deux Italiens sur trois seraient prêts à descendre dans la rue pour défendre les blouses blanches, et que trois sur quatre dénoncent le « peu de considération » de la part des politiques.
Pour huit établissements de santé sur dix, l’excès de pression sur les services d’urgence et les hôpitaux, ainsi que la perte de confiance dans le système de santé, sont les principales causes de la violence verbale et physique. Un climat de méfiance qui, selon la Fédération, rend d’autant plus urgent le renforcement des politiques de prévention.Les entreprises de santé ont réagi et tous les établissements ont mis en place des programmes de sensibilisation et de formation pour le personnel. Une région a lancé une expérimentation prévoyant l’utilisation de montres intelligentes et de caméras corporelles pour la sécurité dans les hôpitaux. Un protocole d’accord a été signé pour renforcer la prévention et la formation des professionnels de la santé. « Non è solo un problema di aumento delle pene, ma è un problema culturale » (« Ce n’est pas seulement un problème d’augmentation des peines, mais c’est un problème culturel »). Les peines pour ceux qui utilisent la violence contre le personnel soignant ont été augmentées. De plus, 70% des agressions sont commises à l’encontre de femmes, ce qui est « encore plus honteux ». Le système de santé « garantisce tuttavia cure di eccellenza, ma raccontare solo ciò che non funziona alimentare una sfiducia dannosa » (« garantit cependant des soins d’excellence, mais ne raconter que ce qui ne fonctionne pas alimente une méfiance nuisible »). Des mesures sont déjà prises pour améliorer la sécurité, notamment le contrôle des accès, le renforcement de la vidéosurveillance et la formation spécifique du personnel. « Andare a lavorare con la paura diventa frustrante e insostenibile.C’è la voglia di ricominciare a lottare contro un sistema che non ci aiuta a fare bene il nostro lavoro e che vorremmo contrastare » (« Aller travailler avec la peur devient frustrant et insoutenable.Il y a l’envie de recommencer à lutter contre un système qui ne nous aide pas à bien faire notre travail et que nous voudrions contrer »).
La Violence Contre les Professionnels de Santé : Un Problème Alarmant
Table of Contents
Les chiffres concernant la violence à l’encontre des professionnels de santé en 2024 sont alarmants.Plus de 18 000 agressions ont été recensées, impliquant environ 22 000 professionnels. Chaque établissement a subi en moyenne 116 actes de violence, soit une augmentation de 5,5% par rapport à l’année précédente (Fiaso). Le syndicat Nursing up rapporte 260 000 incidents signalés chez les infirmiers. Un professionnel de santé sur deux est victime de violence. Ces violences, physiques et verbales, impactent profondément le moral des soignants. Le malaise est tel que 91% des professionnels de santé déclarent que travailler est de plus en plus difficile, et 74% se sentent menacés par le burn-out. Plus de la moitié des médecins (51,4%) envisagent même de partir travailler à l’étranger.
Une Campagne de Sensibilisation pour Changer les mentalités
Face à cette situation dramatique,une journée nationale de sensibilisation a été organisée. Une campagne, avec le slogan “Il vous a sauvé. Il vous sauvera encore. Respectez ceux qui prennent soin de vous et de vos proches”, vise à sensibiliser l’opinion publique au rôle crucial du personnel soignant et à la nécessité de lutter contre ces actes inadmissibles.Les résultats montrent une forte solidarité de la population envers les professionnels de la santé : deux Italiens sur trois seraient prêts à manifester pour les défendre.
Les Causes et les Solutions
Plusieurs facteurs contribuent à ce phénomène. Pour 80% des établissements de santé, l’excès de pression sur les services d’urgence et les hôpitaux, ainsi que la perte de confiance dans le système de santé, sont les principales causes. Le sentiment d’être des boucs émissaires des lacunes du système affecte aussi les professionnels. Des solutions sont mises en place, incluant des programmes de sensibilisation et de formation, ainsi que des expérimentations technologiques (montres intelligentes, caméras corporelles). Les peines pour les agresseurs ont également été augmentées. Cependant, il est reconnu que le problème est aussi culturel : “Ce n’est pas seulement un problème d’augmentation des peines, mais c’est un problème culturel”.
Tableau Récapitulatif
| Statistique | Chiffre | Source |
|——————————————|————-|—————————————|
| Agressions recensées en 2024 | >18 000 | Observatoire du ministère de la Santé |
| Professionnels concernés en 2024 | ~22 000 | Observatoire du ministère de la Santé |
| Actes de violence par établissement/an | 116 | Fiaso |
| Augmentation des actes de violence | 5,5% | Fiaso |
| Incidents signalés chez les infirmiers | 260 000 | Nursing up |
| professionnels victimes de violence | 50% | Données globales |
| Médecins souhaitant partir à l’étranger | 51,4% | Rapport cité dans le texte |
FAQ
Q: Quelles sont les principales causes de la violence envers les professionnels de santé?
R: Surcharge des services d’urgence, manque de confiance dans le système de santé et un climat général de méfiance.
Q: Quelles mesures sont prises pour lutter contre ce phénomène?
R: Programmes de formation,sensibilisation,renforcement de la vidéosurveillance,contrôle des accès,augmentation des peines et expérimentations technologiques.
Q: Quel est le sentiment général des professionnels de santé?
R: Épuisement, sentiment d’insécurité, frustration et désir de quitter le système.
Q: Quel est le rôle de la campagne de sensibilisation?
R: Sensibiliser l’opinion publique au respect du personnel soignant et à la nécessité de lutter contre la violence.