- Postfinance doit augmenter ses fonds propres à la demande du régulateur des marchés financiers Finma.
- Il s’agit d’au moins 270 millions de francs suisses.
- Le Tribunal administratif fédéral a rejeté un recours de Postfinance contre une ordonnance correspondante de la Finma.
En juillet 2021, la Finma a ordonné un supplément de fonds propres pour Postfinance. Dans le cas contraire, il n’y aurait pas de garanties suffisantes par rapport aux risques pris par Postfinance.
La Poste Finance
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Postfinance est une filiale de La Poste Suisse de droit privé. En juin 2015, la Banque nationale suisse l’a classée d’importance systémique. La garantie officielle de l’État a expiré fin septembre 2017. Le Parlement a rejeté la privatisation l’automne dernier.
En raison de la loi organique de la poste, à laquelle Postfinance est soumise, elle n’est pas autorisée à accorder des prêts ou des hypothèques à des tiers. Son mandat légal est de fournir des services de paiement de base à l’échelle nationale.
Le montant du montant n’est pas clair dans l’arrêt du Tribunal administratif fédéral, qui a été publié jeudi, car le nombre a été rendu anonyme. Il s’agit pourtant de plus de 270 millions de francs, comme le critique Postfinance dans l’actuelle décision. La Finma l’a exigé dans une première décision sur le même sujet.
Le Tribunal fédéral a toutefois annulé cette ordonnance et renvoyé l’affaire à la Finma pour une nouvelle appréciation. La raison en était que la direction de la Finma avait pris la décision. Toutefois, s’agissant d’une question d’une grande importance, il appartenait au Conseil d’administration d’en décider.
Plaintes de Postfinance rejetées
Le Tribunal administratif fédéral a maintenant rejeté toutes les plaintes de Postfinance. L’entreprise a critiqué les méthodes de calcul de la Finma. Il n’y a pas de base légale pour cela et la méthode contredit les normes internationales.
Le Tribunal administratif fédéral ne partage pas cette opinion. Dans un jugement circonstancié, il éclaire les critères retenus et l’approche de la Finma. Elle considère donc que les fonds propres supplémentaires à mettre à disposition sont licites.