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Plus de partages pour les jeunes s’il vous plait, mais comment ?

Plus de partages pour les jeunes s’il vous plait, mais comment ?

2024-06-30 08:51:25

La société allemande vieillit. La jeune génération doit donc cotiser davantage à l’assurance pension légale, alors qu’elle peut espérer moins de la sécurité de la vieillesse. La faible croissance et les prix élevés de l’immobilier font qu’il est difficile pour les jeunes de créer de la richesse. Plus récemment, la coalition des feux de circulation a décidé de garantir des retraites généreuses au détriment de la future jeune génération. Le contrat générationnel s’effondre.

Nous proposons donc de proposer une alternative aux jeunes de moins de 30 ans. Au lieu de devoir verser l’intégralité de leurs cotisations à l’assurance pension légale, ils devraient être autorisés à investir la moitié en actions (Ebert et Schnabl 2024). Les actions résistent à l’inflation. Relever l’âge de la retraite à 70 ans permettrait de compenser les cotisations manquantes.

Les jeunes doivent avoir le choix : ceux qui ne souhaitent pas une pension partagée cotiseront, comme auparavant, au système par répartition de l’assurance pension légale. Ceux qui préfèrent investir en actions peuvent participer à la croissance d’économies présentant une démographie plus favorable, comme les États-Unis, via le marché international des capitaux. L’épargne doit être allouée personnellement à l’épargnant individuel. Trois formes différentes d’investissement sont envisageables.

Autodirection

En principe, les jeunes épargnants peuvent décider eux-mêmes dans quelles actions investir. Chaque mois, ils choisissaient les actions à acheter. Cependant, pour toujours prendre de bonnes décisions à la fin du mois, il faut beaucoup de compétences et suffisamment de temps pour prendre des décisions.

Les plans d’épargne en fonds, en revanche, offrent la possibilité de constituer un portefeuille d’actions sans beaucoup de connaissances spécialisées et sans y consacrer beaucoup de temps. En choisissant un fonds spécifique, l’épargnant décide une fois dans quels groupes d’entreprises, secteurs économiques ou régions il souhaite investir. Il n’a pas à décider encore et encore où vont ses contributions. Sauf modification apportée par l’épargnant, ses cotisations seront versées chaque mois dans le fonds préalablement choisi.

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L’épargne peut être créée dans le cadre d’un dépôt privé. Une forte concurrence entre les bailleurs de fonds favorise la diversité des produits, crée de la transparence et garantit de faibles coûts.

Fonds souverain

Alternativement, l’épargne pourrait être versée dans un fonds souverain. Des décisions d’investissement personnel ne seraient alors pas nécessaires. Le fonds serait géré par des professionnels possédant une expertise pertinente. Semblable au KENFO, le « Fonds de financement de la gestion des déchets nucléaires », un organisme nommé par les politiques, surveille les décisions d’investissement des gestionnaires.

Cependant, le fonds souverain risque d’être victime d’abus politiques. Par exemple, les responsables politiques pourraient préciser dans quels secteurs ou régions investir. Le « Government Pension Investment Fund » japonais, par exemple, doit investir au moins la moitié de ses actifs au Japon à l’instigation des hommes politiques. Un État très endetté pourrait forcer son fonds souverain à acheter des obligations d’État présentant un risque de défaut.

En outre, il peut y avoir une « garantie de contribution implicite » dans un fonds souverain. Si des pertes surviennent, les politiciens pourraient être contraints de les compenser aux dépens des contribuables. Cela fausserait la concurrence au détriment des prestataires privés. Pour réduire ce risque, le gestionnaire du fonds pourrait s’engager dans une stratégie d’investissement défensive à faible rentabilité.

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Gestionnaires de capitaux privés

Si vous ne souhaitez pas investir vous-même et ne faites pas confiance à l’État, les gestionnaires de capitaux privés peuvent investir votre épargne. Dotés de l’expertise nécessaire, ils identifient les investissements particulièrement rentables et peuvent adapter les portefeuilles des jeunes épargnants à leurs besoins individuels.

Les compagnies d’assurance, les fonds de pension et les gestionnaires de fortune sont déjà en concurrence avec différents produits. Une gestion active des fonds avec différentes classes de risque est également proposée, ainsi qu’un versement garanti de la rente qui commence à l’âge de la retraite et dure jusqu’à la fin de votre vie.

Comme pour les fonds d’épargne, la concurrence garantit diversité, transparence et plafonnement des frais. Cependant, les produits étant plus complexes, les coûts peuvent être plus élevés que pour les plans d’épargne en fonds.

Implications pour le marché des capitaux et la société

En Allemagne, les jeunes ont besoin d’un complément à l’assurance pension légale. La pension par actions doit être volontaire et son investissement en capital doit offrir une liberté de choix suffisante pour être accepté. Alors que l’assurance pension légale est de plus en plus en difficulté, de plus en plus de jeunes optent pour une pension par actions.

L’Allemagne dispose d’un marché des capitaux bien développé. Dans ce cas, une pension privée par actions pour la jeune génération peut être facilement mise en œuvre par des prestataires privés en concurrence les uns avec les autres. L’État devrait se concentrer sur la garantie de la concurrence et la surveillance des marchés financiers.

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Notre société a juste besoin d’avoir le courage d’offrir une pension par actions à la jeune génération. Nous devons être convaincus que les jeunes feront bon usage de cette offre. La responsabilité personnelle en matière de retraite deviendra plus importante et il y aura une incitation à davantage d’éducation économique.

Référence littéraire :

Ebert, Sven / Schnabl, Gunther 2024 : Comment parvenir à une plus grande équité intergénérationnelle dans la prévoyance vieillesse. Journal du Handelsblatt25.03.2024.

Un avis: Une version antérieure de cet article a été publiée sur la page d’accueil de l’Institut allemand de prévoyance vieillesse.

Sven Ebert et Gunther Schnabl
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