Omniprésentes dans le sud du Québec depuis quelques années déjà, ces acariens indésirables sont de plus en plus nombreux un peu partout au Québec, même au nord, comme au Saguenay-Lac-Saint-Jean.
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Pour la première fois de sa carrière, le pharmacien Kevin Girard a eu à rassurer deux clients piqués par des tiques depuis le début de la saison chaude.
«Ils étaient un peu paniqués, un peu stressés, a-t-il expliqué. Même moi j’ai fait un peu de lecture pour bien comprendre le phénomène et m’assurer de bien faire les choses. Le réchauffement climatique y est pour quelque chose. C’est un phénomène qu’on ne voyait pas auparavant mais qui migre tranquillement vers le nord.»
Il ne fait pas de doute pour ce professionnel de la santé que les tiques sont bel et bien présentes en plus grand nombre au Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Actuellement, seules les personnes qui résident au sud du Québec peuvent bénéficier du traitement antibiotique préventif dans les 72 heures suivant la morsure de la tique.
«On pourrait le faire si la personne arrive du Sud du Québec et qu’elle s’est fait piquer là-bas, mais pas ici, ce n’est pas encore jugé pertinent», a précisé M. Girard.
Il invite la population à être vigilante, mais rappelle l’importance de ne pas s’alarmer en cas de morsure.
«Ce n’est pas parce qu’on a une piqure de tique qu’automatiquement on va développer la maladie de Lyme, a-t-il assuré. Les chances sont faibles.»
En cas de morsure, il suggère de consulter un pharmacien et, si possible, de conserver la tique pour aider les professionnels de la santé à évaluer les risques d’infection à la maladie de Lyme.
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