2024-02-21 18:12:24
(Au moment d’écrire ce poème, je suis en train de rédiger, en anglais, ma thèse de doctorat en chimie organique. Veuillez m’excuser si mes verses ne sont pas à la hauteur que vous, lecteurs et amis, méritez.)
Je désire,
Tu désires.
Je te désire, tu me désires.
Je désire les callosités de tes mains,
tes doigts rustres qui parcourent
chaque centimètre de mon corps qui frissonne.
–
J’ai envie de moi en toi,
le seul endroit où je ne me suis jamais senti apatride.
–
Elle désire,
Il désire.
Elle le désire le matin, il la désire le soir.
Il souhaite ses seins et son sein,
elle souhaite être l’unique raison
de sa moiteur et de sa sueur.
–
Il a envie de ses bras,
la seule frontière dont il a voulu être encerclé.
–
Je te désire, me désires-tu encore?
Alors la seul chose que je peux espérer
c’est de ne plus jamais désirer.
–
Nous désirons,
Vous désirez.
On désire toujours la paix?
Nous désirons nos corps,
vous désirez nos terres.
–
Au commencement était le désir,
et le désir était auprès de l’homme
et le désir était l’homme.
–
Et eux alors?
Eux … Ils ne désirent plus.
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#Poème #Conjugaison #Cellulosique
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