2024-05-10 18:50:50
Ce jour-là à La Planche des Belles Filles est née une légende, un démon blond de 21 ans qui a révolutionné l’ordre établi de la scène cycliste. Il s’agissait d’un contre-la-montre avec un piège final dans lequel Tadej Pogacar détruire un Primoz Roglic, une démonstration de puissance pas comme les autres pour remporter son premier Tour. Quatre années ont passé et le rapport du Slovène aux combats individuels n’a pas été des meilleurs. Plus de déceptions que de joies. “Des hauts et des bas”, selon ses propres mots. Sur les murs de Pérouse arriva leur réconciliation. Et il l’a fait à sa manière, avec une démonstration finale pour voler la victoire à Filippo Ganna et mettre plus de terrain sur la route avec ses poursuivants, notamment avec un Geraint Thomas qui a fonctionné en deçà des attentes.
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La première bataille contre la montre de ce Giro présentait des particularités à prendre en compte. Dans l’Ombra médiévale, les villes sont encore dominées par leurs tours au sommet des collines et même Pérouse a dû être gravie après 30 kilomètres de plat. Un mur (1,2 kilomètres à 12%) pour tout décider. Et là, effort après effort, personne n’est comme Pogacar, qui dans les six derniers kilomètres, avec son pédalage rythmé, a surmonté le désavantage avec Ganna et a célébré la victoire le poing levé (il a perdu 47 secondes et est arrivé avec un différence de 17 avec le spécialiste Ineos).
Dans les 16 contre-la-montre que Tadej a affrontés aux Grands Tours après La Planche, il n’a récolté qu’une seule victoire. C’était à Laval, lors du Tour suivant. Des temps de doutes, avec Jonas Vingegaard se révélant de plus en plus insoluble. “Cela fait longtemps depuis le dernier contre-la-montre que j’ai fait [21 en el Mundial en Stirling; antes en Combloux, a 1:38 de Jonas]“C’était un désastre : depuis, j’ai beaucoup travaillé sur le vélo de contre-la-montre, je n’étais pas si sûr d’être à 100%”, a-t-il admis plus tard, à propos de la septième étape du Giro, de Foligno à l’Italie. Pérouse fortifiée via Assise, C’était plus qu’une épreuve il fallait contenir son effort sur 30 kilomètres de routes rapides puis tout lâcher, jusqu’en haut, même deux kilomètres mortels où la pente atteint 16% et il faut le faire. tordre la chèvre.
Ganna avait dominé d’une main de fer, doublant jusqu’à sept rivaux, et il semblait impossible à quiconque de lui ravir la gloire. A chaque référence, son avantage augmentait. Au kilomètre 34, c’était l’effusion de sang avec les favoris et seul Pogacar était sous la minute. Beaucoup, dont Thomas, ont perdu encore plus de temps dans la montée et certains, comme Daniel Felipe Martínez, ils ont coupé quelque chose. Tadej, avec le pull rose et la culotte controversée cyclamenil s’envola simplement vers Pérouse, enragé.
En près de 41 kilomètres (roulant à 47,1 heures), ce Giro qui se déroule face à l’été, pratiquement condamné. “Aujourd’hui, ça s’est plutôt bien passé, il y aura un autre contre-la-montre sur le Giro, ce sera un autre entraînement pour le Tour. Je peux encore m’améliorer”, a-t-il admis ouvertement. Geraint Thomas a laissé deux minutes de retard sur son rival (et il est déjà 2:46 au total), Daniel Felipe Martínez, désormais deuxième, un peu moins et des grimpeurs comme Juanpe Lpez ou Eiber Rubio plus de quatre minutes. Ce samedi, ils auront la possibilité de se retrouver à nouveau parmi les 10 premiers du classement général, puisque l’étape se termine en beauté, à Prati di Tivo, près de 15 kilomètres de dénivelé positif avec une moyenne de 7%.
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