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Pogacar, troisième Tour de France pour le cannibale du cyclisme moderne

2024-07-22 08:26:00

Des doutes inévitables. Les avocats de la défense ne devraient pas être surpris. Celui qui est toujours au centre de la scène devient également désagréable. Un grand odieux. C’est une loi du sport et de la vie. Trop d’infirmes. Cela enlève le suspense, l’humanité, le goût de la vengeance. C’est arrivé à Merckx, à Hinault, à Binda de rester dans le cyclisme. A Bolt, Phelps, Federica Pellegrini, pour rester dans d’autres disciplines. Les géants sont des géants, des figures du chœur. Cependant, s’ils n’ont pas d’autres géants avec lesquels se battre, ils finissent par devenir des Goliaths arrogants et encombrants qui, lorsqu’ils sont touchés par la fronde du petit David, n’ont aucune pitié pour nous. Pourtant, tant sur le Giro que sur le Tour, aucun Davide, à part parfois Vingegaard, ne s’est montré au rendez-vous. Ils avaient tous peur, à juste titre. Peur d’en prendre encore plus.

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Le sentiment de ne pas y arriver est cependant inconnu chez Pogacar, attiré comme un enfant par tout ce qui l’amuse. Ou donnez-lui le frisson du défi, de la transgression. L’idée même du doublé Giro et Tour la même année, selon les standards du cyclisme actuel, semblait une entreprise impossible. Une audace à payer cher comme Ulysse devant les Colonnes d’Hercule destinées à finir dans les abysses.

Et au contraire, pour Tadej, pas de gouffre mais une entrée officielle dans le prestigieux Club du Doubling, après Coppi et Anquetil, Merckx, Hinault, Roche, Indurain et Pantani. C’étaient les sept magnifiques. Maintenant, avec Pogacar, ce sont les huit magnifiques, mais l’impression est que bientôt les sept autres deviendront plus petits

Un cursus déjà monstrueux

Comme tous les grands dictateurs, avec son sourire coquin et farceur, Tadej est effronté et féroce. Même s’il n’a pas encore 26 ans (il l’aura le 21 septembre), il a déjà remporté trois Tours de France et un Giro d’Italia, remportant six classiques monumentales comme le Giro di Lombardia (3 fois), le Liège ( 2) et un Giro delle Flanders. Des chiffres qui confirment que Tadej est déjà un champion total. Étonnant dans les grands tours mais tout aussi dominant dans les courses d’un jour, à l’image d’Eddy Merckx auquel il est toujours comparé. Mais ce sont deux époques, et deux cycles, trop éloignés : dans la technologie, les investissements, les matériaux, les routes, la nutrition, les médecins, les directeurs sportifs, le staff technique. Ce sont des équipes qui coûtent plus de 50 millions par an, entretenues par des multinationales dont nous rêvons en Italie.

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Un mauvais geste

Disons que, semblable à Merckx, Pogaça n’a qu’une chose : son désir insatiable de passer en premier, toujours et en tout cas, un instinct plus fort que lui. En tant que prédateur, en fait. Comme cela s’est produit samedi au Col de la Cuillole où tout le monde s’attendait à ce que Tadej laisse la victoire à Vingegaard, étant donné que le Danois avait mis tout son temps à laisser Evenepoel derrière lui.



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