La première controverse du gouvernement de Gabriel Attal ne diminue pas. Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, a déclaré lundi 15 janvier : “Nous exigeons des excuses publiques,” annonçant avoir “coupé court” à la première réunion entre la nouvelle ministre de l’Éducation, Amélie Oudéa-Castéra, et les organisations syndicales. Selon des informations de Libération, le choix de la ministre de scolariser ses enfants dans le privé n’était pas lié à des problèmes de non-remplacement de professeurs, comme elle l’avait affirmé dans sa version initiale, qu’elle a maintenu dimanche soir. Plusieurs voix dans l’opposition réclament désormais la démission de la ministre. Amélie Oudéa-Castéra, elle, demande de “clore” le “chapitre des attaques personnelles”. Suivez notre direct.
Une défense fragilisée. Amélie Oudéa-Castéra a justifié l’inscription de ses enfants dans le privé en raison d’un trop grand nombre d’heures non remplacées subies par son fils aîné dans le public. Or, l’ancienne institutrice de son fils a assuré à Libération n’avoir jamais été absente durant les six mois où cet enfant a été scolarisé à l’école publique. “Je ne sais pas si [Amélie Oudéa-Castéra] aux esprits”a reconnu, lundi matin, la porte-parole du gouvernement, Prisca Thévenot, sur France Inter.
Le “grand rendez-vous” de Macron. Emmanuel Macron tiendra une conférence de presse mardi à 20h15, une initiative qui s’inscrit dans le cadre du “rendez-vous avec la nation” annoncé par le président de la République, a fait savoir l’Elysée dimanche soir. La conférence de presse sera diffusée depuis l’Elysée sur TF1, France 2 et les chaînes d’information.
Le RN en embuscade. Jordan Bardella, président du Rassemblement national, a présenté ses vœux à la presse, à 11 heures, à Paris. La cheffe de file des députés RN, Marine Le Pen, a par ailleurs officialisé ce week-end que Jordan Bardella serait son Premier ministre si elle est élue présidente en 2027.