Des dizaines de millions de Pakistanais sont confrontés à une pollution atmosphérique toxique depuis quatre mois. La qualité de l’air y dépasse de 20 fois les seuils de sécurité de l’Organisation Mondiale de la santé (OMS).

les rues apparaissent constamment brumeuses, remplies d’un « smog » de pollution, une tendance qui s’est avérée la pire de ces dernières années.

Le Pakistan se classe fréquemment parmi les pays les plus pollués, lahore étant la grande ville la plus touchée entre novembre et février.

Une analyze de l’AFP des données enregistrées depuis 2018 par le projet indépendant de surveillance de la qualité de l’air AQICN révèle que le smog hivernal de 2024 à 2025 a commencé un mois plus tôt en octobre et a persisté à des niveaux plus élevés, y compris dans des villes habituellement moins touchées.

Environ 14 millions d’habitants de Lahore respirent des concentrations de PM2.5, de fines particules capables de pénétrer les poumons et la circulation sanguine, à des niveaux 20 fois supérieurs à ceux recommandés par l’OMS. Cette situation dure depuis six mois.

Karachi,la plus grande ville du Pakistan,et la capitale islamabad ont enregistré 120 jours de niveaux de pollution suffocants.

« Le smog empire chaque année », déclare un industriel de Lahore.

« Si j’étais riche, ma première décision serait de quitter le Pakistan pour dubaï, afin de protéger mes enfants et de les élever dans un environnement sans smog ».

Des experts attribuent cette pollution principalement aux émissions des usines et du trafic. La situation s’aggrave en hiver lorsque les agriculteurs brûlent les résidus de récolte. Les températures plus froides et les vents faibles emprisonnent les polluants mortels.

Cette année, les pluies, qui apportent habituellement un soulagement, ne sont arrivées qu’à la fin février, le changement climatique rendant les régimes météorologiques du Pakistan de plus en plus imprévisibles.

Le smog est si épais qu’il est visible depuis l’espace et a incité les autorités à fermer les écoles accueillant des millions d’élèves dans la province du Pendjab, dont sa capitale Lahore.

« C’est vraiment suffocant », témoigne un homme de 21 ans souffrant d’asthme. « Je ne peux pas sortir de chez moi, même si je dois passer des examens.Cette situation n’affecte pas seulement notre santé physique,mais aussi notre santé mentale. »

Crise de Pollution Atmosphérique au Pakistan : Un Smog Mortel

Des dizaines de millions de Pakistanais subissent une pollution atmosphérique toxique depuis plusieurs mois. La qualité de l’air dépasse jusqu’à 20 fois les seuils de sécurité recommandés par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Le smog hivernal,plus intense que jamais,a débuté précocement en octobre 2024 et persiste à des niveaux alarmants,affectant même des villes habituellement moins touchées.[[1]] [[3]]

Lahore et le Pendjab en première ligne

Lahore, souvent classée parmi les villes les plus polluées au monde, est particulièrement touchée entre novembre et février.En 2024-2025, environ 14 millions d’habitants ont respiré de l’air contenant des concentrations de PM2.5 vingt fois supérieures aux normes de l’OMS pendant six mois.La province du Pendjab, dont Lahore est la capitale, a même été contrainte de fermer des écoles accueillant des millions d’élèves. [[3]] Karachi et Islamabad ont également connu 120 jours de pollution suffocante.

Causes et Conséquences de la Pollution

L’accroissement annuel du smog est attribué aux émissions industrielles, au trafic routier et à la combustion des résidus agricoles, particulièrement intense en hiver. Le manque de vent et des températures froides piègent les polluants, aggravant la situation. Le décalage des pluies, lié au changement climatique, ne fait qu’exacerber le problème.[[2]]

Témoignages et Impacts

le smog, si dense qu’il est visible de l’espace,[[3]] a des conséquences dramatiques sur la santé,affectant aussi bien la santé physique que mentale. Un jeune homme asthmatique témoigne de son incapacité à sortir de chez lui, soulignant l’impact de cette pollution sur la vie quotidienne. L’exode vers des pays moins pollués, comme Dubaï, est même envisagé par certains.

Tableau récapitulatif :

| Ville | Population touchée (estimation) | Durée de la pollution extrême (jours) | Niveau de PM2.5 (par rapport aux normes OMS) |

|—————–|———————————|————————————|————————————–|

| Lahore | 14 millions | 180 jours (6 mois) | 20 fois supérieur |

| Karachi | Millions (non précisé) | 120 jours | > 20 fois supérieur (implicite) |

| Islamabad | Millions (non précisé) | 120 jours | > 20 fois supérieur (implicite) |

| pendjab (total) | Des dizaines de millions | Plusieurs mois | > 20 fois supérieur (implicite) |

FAQ

Q : Quelles sont les principales causes de la pollution au Pakistan ?

R : Emissions industrielles, trafic routier et brûlage des résidus agricoles.

Q : Combien de temps dure cette crise de pollution ?

R : Plusieurs mois, avec un pic d’intensité depuis octobre 2024.

Q : Quelles villes sont les plus touchées ?

R : Lahore, Karachi et Islamabad.

Q : Quel est l’impact sur la santé ?

R : Problèmes respiratoires, impact sur la santé mentale, fermetures d’écoles.

Q : Y a-t-il des solutions envisagées ?

R : Le texte ne propose pas de solutions précises.