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Possibilities:1. “Les modalités d’une éventuelle intervention militaire au Niger” 2. “Le déploiement de la “force en attente” de la Cédéao au Niger” 3. “La crise politique au Niger et les appels à un règlement pacifique” 4. “L’aggravation de l’insécurité alimentaire au Niger suite à la crise politique” 5. “Les divergences autour d’une intervention militaire au Niger” 6. “Le rôle de la France dans la crise politique au Niger” 7. “Les conséquences des sanctions régionales sur le Niger” 8. “La diplomatie privilégiée dans la résolution de la crise au Niger” 9. “Les enjeux de l’intervention militaire au Niger” 10. “Le soutien international pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel au Niger”

Possibilities:1. “Les modalités d’une éventuelle intervention militaire au Niger”
2. “Le déploiement de la “force en attente” de la Cédéao au Niger”
3. “La crise politique au Niger et les appels à un règlement pacifique”
4. “L’aggravation de l’insécurité alimentaire au Niger suite à la crise politique”
5. “Les divergences autour d’une intervention militaire au Niger”
6. “Le rôle de la France dans la crise politique au Niger”
7. “Les conséquences des sanctions régionales sur le Niger”
8. “La diplomatie privilégiée dans la résolution de la crise au Niger”
9. “Les enjeux de l’intervention militaire au Niger”
10. “Le soutien international pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel au Niger”

Est-ce qu’il y aura une intervention militaire pour tenter de déloger les putschistes au Niger ? Les premières rumeurs de la réunion à Accra (Ghana) des chefs d’état-major des armées ouest-africaines qui se déroule du jeudi 17 août à aujourd’hui vendredi ne portaient que sur les modalités d’une éventuelle intervention armée au Niger.

Aucune décision belliqueuse n’a été prise et le chef d’état-major du Nigeria, le général Christopher Gwabin Musa, affirme que l’objectif n’est pas simplement de réagir aux événements, mais de dessiner de manière proactive un chemin vers la paix et soutenir la stabilité. Des mots de circonstance. Ainsi, jeudi, dans un premier temps, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a ordonné le déploiement de sa “force en attente” pour rétablir “l’ordre constitutionnel” après le coup d’État au Niger contre le président Mohamed Bazoum.

Mais malgré cela, ce leitmotiv ne trouve pas d’interprétation sur le terrain, tant les divergences sont nombreuses, aussi bien sur le continent (Union Africaine) qu’ailleurs. En effet, l’ONU ne voit pas cela d’un bon œil du tout et ne consent toujours pas à donner son aval, étant préoccupée par autre chose. De plus, le coût et le financement d’une guerre, nécessaires pour la mener à bien, ne favorisent pas l’incitation en ces temps de crise économique, et tous les pays concernés n’en ont vraiment pas les moyens. De plus, le rétablissement de l’ordre constitutionnel au Niger ne se fera pas en une guerre éclair, ce qui entraîne de sérieux risques d’enlisement.

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Le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre luxembourgeois Luc Frieden tiennent une conférence de presse commune, le 8 janvier 2024. JOHN MACDOUGALL/AFP

ANALYSE - Olaf Scholz accuse ses partenaires, et Paris en particulier, de ne pas tenir leurs engagements sur le soutien militaire à Kiev.

Bruxelles

Les Européens ne livrent pas assez d’armes à l’Ukraine et l’Union européenne devra, d’ici au 1est février, lorsque les Vingt-Sept se verront à Bruxelles, disposer d’un «aperçu précis de leurs contributions concrètes». Ces mots sont ceux du chancelier allemand, Olaf Scholz, qui s’est emporté lundi à Berlin contre les prévisions beaucoup trop «faibles» d’une «majorité d’États membres», au moment où l’Allemagne «doublera» son aide militaire en 2024 de 4 à 8 milliards d’euros. Mi-novembre, à Bruxelles, c’est son ministre de la Défense, Boris Pistorius, qui avait cloué sur place l’objectif des Européens de mars 2023 d’avoir livré un an plus tard à Kiev 1 million de munitions, principalement des obus de 155 mm mais aussi des missiles. «Le million (de munitions) ne sera pas atteint, nous devons l’assumer», avait-il tancé.

Une situation périlleuse pour l’Ukraine

Le nouvel avertissement du chancelier intervient alors que l’Ukraine arrive à court de missiles de défense aérienne. Elle a obtenu que les ambassadeurs de l’Otan se réunissent…

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Cette réunion intervient deux jours après que 17 soldats nigériens aient été tués et 20 autres blessés dans une attaque de djihadistes, dans le sud-ouest du Niger, près de la frontière du Burkina Faso. Dans un communiqué diffusé mardi, la CEDEAO en a fait mention : “différentes attaques perpétrées par des groupes armés ont provoqué la mort de plusieurs soldats nigériens”, sans préciser les dates de ces attaques. L’organisation condamne fermement ces attaques et demande aux putschistes de Niamey de se concentrer davantage sur le rétablissement de l’ordre constitutionnel et la sécurité du pays, qui est de plus en plus fragile depuis le coup d’État.

Cela dit, bien que l’option d’une intervention militaire reste tout à fait envisageable, la CEDEAO semble privilégier le dialogue et la diplomatie pour tenter de convaincre les putschistes. Les appels à un règlement pacifique de la crise se sont multipliés ces derniers jours, notamment ceux de l’Union Africaine (UA) ainsi que d’autres partenaires occidentaux tels que les États-Unis. Ces derniers ont d’ailleurs annoncé mercredi dernier qu’une nouvelle ambassadrice, Kathleen FitzGibbon, allait prendre ses fonctions à Niamey. Face à tous ces signaux et appels, il est clair que l’option militaire s’éloigne, au grand dam de la majorité des pays de la CEDEAO qui pourtant prônent une intervention. Il faut dire aussi que c’est la quatrième crise qui passe sous le nez de la CEDEAO, malgré son déplaisir.

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Cette crise politique au Niger, combinée à cet “enthousiasme déploiement” de la CEDEAO pour la résoudre par tous les moyens, aggrave surtout l’insécurité alimentaire des citoyens nigériens. L’agence humanitaire des Nations unies, Ocha, a souligné avant même le coup d’État que le pays comptait plus de trois millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë et plus de sept millions de personnes actuellement en situation d’insécurité alimentaire modérée. La situation de ces derniers devrait s’aggraver.

De son côté, le Programme alimentaire mondial (PAM) a tiré la sonnette d’alarme mercredi dernier concernant les sanctions régionales imposées par la CEDEAO et les fermetures de frontières. Elles affectent l’approvisionnement du Niger en denrées alimentaires vitales et en fournitures médicales, a indiqué l’Organisation onusienne.

La France, ex-puissance coloniale principale concernée dans cette région et dans ce pays, l’un des plus pauvres du monde, est devenue par la force des choses l’une des cibles privilégiées des militaires du régime de Niamey, qui l’accusent d’influencer les décisions de la CEDEAO. Pour l’instant, Macron n’a pas encore réagi. Victime, sans raison valable, d’un sentiment anti-occidental jamais vu auparavant sur le continent africain, la France, à qui tout est arrivé, a choisi de se retirer. Longtemps opposée à tout uniforme rebelle en Afrique et dans le monde, elle a décidé de se faire discrète cette fois-ci, même si c’est elle qui contrôle les actions de la CEDEAO.

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